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Editorial

Journée historique

mardi 20 janvier 2009 | R. C.

Les Etats-Unis d’Amérique intronisent aujourd’hui le premier président métis de leur histoire. Barack H. Obama prête serment pour devenir le 44ème occupant de la Maison Blanche, siège de l’exécutif américain. Adversaires comme partisans du nouveau chef d’Etat présentent cette journée comme historique à plus d’un titre. L’ancien candidat démocrate aura été le premier à se servir de façon systématique et quasi-obsessionnelle l’Internet pendant sa campagne, il a été celui qui a dépensé le plus de dollars et le plus de temps pour accéder au poste suprême ; il a aussi subi tous les dénigrements possibles et imaginables de toutes les campagnes électorales américaines depuis la fondation de ce pays. Pire, il a du supporter les attaques les plus virulentes de la part de son propre camp. Rien que pour tout ça, Barack H. Obama est un président de l’impossible, voire d’un cru rarissime.

Effets pervers

Dans quatre ans, il sera pourtant jugé sur sa capacité à avoir jugulé la crise du capitalisme américain et la crise financière qui en découle à travers le monde. Il sera évalué sur les résultats de son programme de lutte contre la pauvreté rampante dans son propre pays et partout dans le monde. Il sera également examiné sur sa politique étrangère notamment en Afrique, en Asie et surtout en Orient où l’alignement aveugle et l’appui indéfectible des Etats-Unis à Israël crée des effets pervers dans toutes les Nations du monde en développement. Au demeurant, la politique de Barack H. Obama aura été appréciée ou non sur sa volonté de rupture avec l’administration sortante qui a plongé le monde dans des guerres sans fins entre Musulmans et Chrétiens, pour faire un raccourci, certes trop court, mais montrant au moins le fossé séparant les deux mondes : celui d’Obama et celui du « bas monde. »

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