À quelques jours de la 2e manche du championnat de Madagascar des rallyes, Jimmy Rakotofiringa, Président de la Fédération du sport automobile Malagasy, nous accorde un bref entretien.
• Madagascar Tribune : La première épreuve a été marquée par une divergence de vue sans précédent, qu’en pensez-vous ?
– Jimmy Rakotofiringa : « Je ne vois pas pourquoi on parle de divergences de vue. Le collège des commissaires n’a fait qu’appliquer les règlements et c’est tout. Une décision que j’approuve entièrement puisque dans une compétition tout le monde doit être traité sur le même pied d’égalité vis-à-vis des règlements ».
• Et pourtant, un autre concurrent a commis la même faute la veille ?
– « Ni les officiels ni les concurrents, les seuls autorisés à émettre des réclamations, n’ont pas relevé un tel cas. Sachez que dans le sport automobile, et j’estime que c’est valable également dans d’autres disciplines, les réclamations des spectateurs ne sont pas prises en considération. Imaginez un peu que durant un match de football, un tel intervient pour réclamer un penalty, un autre insiste sur une position de hors-jeu, on ne se retrouvera plus. Les officiels sont là pour diriger une rencontre, que tout le monde respecte leurs décisions ».
• Et qu’en est-il de l’instauration d’un groupe de juges de faits, proposée par certains ?
– « C’est déjà écrit noir sur blanc dans le règlement standard. Il y est stipulé que : tout club ayant un concurrent qui participe à une course peut désigner un juge de faits. Seulement, ce groupe doit être issu de trois clubs différents. La balle est, je pense, dans le camp des clubs ».
• Tout est permis sans être vu par les officiels alors ?
– « C’est votre conclusion pas la mienne ».
Recueilli par Rata
