Il semblerait que les nations du G8 seraient prêtes à investir 10 milliards de dollars chaque année dans des technologies de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) tels que les systèmes de capture et stockage du CO2 développés pour limiter les émissions provenant des centrales électriques et autres usines polluantes.
La déclaration envisagée comprend également un accord visant à fixer des objectifs intermédiaires nationaux pour réduire les émissions de CO2 d’ici 2020-2030, une mesure jugée vitale par les écologistes et l’Union Européenne. Les dirigeants du G8 partagent des inquiétudes fortes concernant les prix en hausse du pétrole, qui alimentent l’inflation et la dépression économique mondiale, d’après les indications du « Nikkei », la bourse nipponne. Les dirigeants du G8 demanderont aux nations productrices ou consommatrices de pétrole de coopérer de manière plus étroite. Les prix du pétrole ont atteint un record de 147 dollars le baril lundi. Les prix ont grimpé de 45% cette année par rapport à l’an passé, alors que les réserves ont du mal à maintenir le rythme de la demande croissante provenant des pays émergents tels que la Chine et l’Inde.
Apaiser la crise
En considérant la hausse des prix de l’alimentation, les nations du G8 fourniront une assistance aux pays en développement pour augmenter leur production alimentaire. Les dirigeants du G8 se prononceront également contre les restrictions d’exportation de nourriture imposées par certains pays de production. Le Premier ministre du Japon, Yasuo Fukuda a promis lors d’un sommet des Nations Unies sur l’alimentation au cours du mois de distribuer au moins 300 000 tonnes de riz actuellement en réserve sur le marché mondial pour apaiser la crise alimentaire mondiale. Il a demandé aux autres pays développés d’en faire autant.
Recueilli par Ax’s
