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Société

Transports en commun

Interdits aux ivrognes

mardi 19 août 2008 | Hassy

Le règlement intérieur des coopératives de transport en commun stipule que les personnes en état d’ivresse ne peuvent monter à bord. Par ailleurs, des sources auprès de la police nationale affirment qu’aucune amende ou contravention n’est encore prévue à cet effet ; au même titre que pour les passagers emmenant avec eux un animal ou une faible quantité de produit inflammable. A entendre un pointeur de la FIMPA, une ligne reliant Analakely à la Haute Ville, « les passagers dans pareil état perturbent le trajet ». Il a souligné que « les personnes soûles peuvent vomir dans le véhicule, voire sur les autres passagers. » Qui plus est, « ils profèrent très souvent des termes grossiers en chemin ». Ce responsable précise que « le transport d’un ivrogne est risqué du fait que les plus dangereux d’entre eux en arrivent jusqu’à sauter alors que la voiture est encore en marche ».

Emprisonnement

L’état d’ébriété en public est réprimé par la loi. La charge qui pèse contre un individu qui s’est mis dans un tel état est « l’ivresse publique et manifeste ». Il est du devoir des forces de l’ordre de l’arrêter pour le placer en garde à vue. Après quoi , il doit s’acquitter d’une certaine amende. Si de surcroît, il a troublé l’ordre public, son chef d’inculpation peut s’alourdir en conséquence. Il peut écoper de peines d’emprisonnement suivant la gravité des autres forfaits commis. Toujours est il qu’il revient au tribunal de trancher.

Galère

Vraisemblablement, la FIMPA joue la carte de la fermeté. Si les alcooliques doivent prendre un taxi ou attendre qu’ils ne soient plus dans les vapeurs de l’alcool pour être autorisés à monter dans le mini-bus, les animaux et certains produits inflammables tels que l’essence y sont carrément prohibés. Dans le camp opposé, quelques passagers dénoncent que ces restrictions sont poussées à l’exagération. En effet, il arrive à tout le monde d’assister à une cérémonie ou à un évènement festif avant de regagner ses pénates si bien que ces dispositions ne devraient pas être prises au pied de la lettre. Par ailleurs, ils ajoutent que la proscription du carburant en voiture relève d’une absurdité manifeste, ces derniers fonctionnant avec. Certains transporteurs en gardent même en stock pour prévenir des pannes sèches éventuelles. Quoi qu’il en soit, la rigueur sur ces règles peut différer d’une coopérative à une autre ou d’un équipage (chauffeur-receveur) à un autre. Néanmoins tout passager averti doit agir en conséquence autrement… vogue la galère !

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