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Intempéries : Les 5 cyclones et tempêtes ont fait 206 morts

mercredi 16 mars 2022 | Mandimbisoa R.

Le point de la situation du passage des cyclones et des tempêtes à Madagascar, depuis janvier, établi par Croix-Rouge France, fait état de 206 morts et de 460 150 sinistrés. Le bilan le plus lourd de ces cinq dernières années, d’autant plus que Madagascar a enregistré le nombre record d’impacts de cyclones et de tempêtes en seulement trois mois.

« Après deux ans de sécheresse extrême et de quasi-absence des récoltes, les populations sont exténuées. Dans un contexte où 80% des Malgaches dépendent d’activités agricoles, chaque événement climatique peut se transformer en tragédie humanitaire », remarque Croix-Rouge France qui a mobilisé une aide conséquente pour être au chevet des victimes.

En l’espace d’un mois, Madagascar a été frappé par 5 tempêtes et cyclones tropicaux qui ont provoqué des dégâts considérables. Le 22 janvier, le passage du phénomène dépressionnaire (future tempête tropicale nommée Ana) sur la côte nord-est de Madagascar, près de Toamasina, a amplifié les inondations dues à la mousson. Le cyclone tropical intense Batsirai a touché terre entre Manakara et Mananjary, le samedi 5 février. Selon Météo-France, l’impact cyclonique dans cette zone de l’île n’a jamais été aussi important depuis plus de 25 ans.

Le 15 février, la tempête tropicale modérée Dumako a frappé l’île de Sainte-Marie au nord de Madagascar, occasionnant de fortes pluies. Dans la nuit du 22 au 23 février, le cyclone tropical Emnati a atterri dans le district de Manakara, avec des rafales de vent de l’ordre de 130 à 140 km/h et de fortes pluies. La tempête tropicale Gombe a impacté la région de Masoala dans la nuit du 7 au 08 mars, apportant de fortes pluies sur le nord de Madagascar.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 16 mars 2022 à 11:52 | lé kopé (#10607)

    Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu pour mériter tout ce désastre ? Après les dérapages de nos Dirigeants successifs , nous voilà empêtrés dans les catastrophes naturelles . Quoique l’on peut toujours trouver des liens de cause à effet avec les déforestations intempestives qui règnent au Pays .Apparemment , nous avons les mêmes symptômes qu’Haïti , avec des irresponsables à la commande, bien qu’en plus de leur malheur , un tremblement de terre s’est ajouté à cette panoplie. Ce n’est pas étonnant que nos deux Etats forment un duo ayant les mêmes similitudes , avec une Diaspora éparpillée dans le Monde . Un ancien Diplomate , invité sur une chaîne de TV privée, a avancé la thèse de Profanation de nos us et coutumes , entraînant la colère de nos ancêtres , pour justifier ces malheurs . Serait ce une piste parmi tant d’autres pour calmer les esprits tourmentés . En tout cas , la situation est grave , et on ne sait plus à quel Saint (sein) se vouer, en attendant la « naissance » d’un hypothétique gouvernement , sensé résoudre tous nos problèmes . L’espoir fait vivre , quand on n’a plus rien à manger . Bonne journée .

    • 16 mars 2022 à 13:05 | arsonist (#10169) répond à lé kopé

      # lé kopé

      Dans un de mes très anciens posts, je suis remonté très loin dans notre Histoire pour essayer d’identifier les origines des malheurs de nos populations.

      Et l’hypothèse qui me semble la plus crédible remonte à la fin du règne de Lehidama !
      Lehidama était le premier souverain de l’Imerina à être en contact direct avec les Européens. Nous les appelons Anglisy.
      Il y avait des militaires dans leurs rangs . Mais il y avait aussi des missionnaires Gallois. Ceux-ci étaient venus à Antananarivo pour répandre leur foi partout ils pouvaient le faire. C’étaient des missionnaires protestants de la « London Missionary Society » [nous disons LMS]. Le temple à Anatirova est de leur congrégation. C’était eux qui avaient ouvert les premières écoles à Antananarivo.
      Les militaires Britanniques, eux, avaient enseigné à Lehidama l’art de la guerre. Ils avaient fait sur la place d’Andohalo des démonstrations de manoeuvres militaires en champ de bataille. Et Lehidama avait adopté les tactiques de bataille que les Britanniques lui avaient enseignées. Ils les avaient appliquées dans ses campagnes militaires pour étendre son royaume. À mon avis c’était une erreur. Car les peuples hors de l’Imerina en avaient beaucoup souffert. La preuve : chez les peuples juste au Nord de l’Imerina, la mémoire collective se souvient encore des douleurs que ces peuples avaient endurées lors de ces guerres de conquête. Ceux qui connaissent notre Histoire savent que c’étaient les Britanniques qui nous avaient fait créer une véritable armée. Mais avant cela , même s’il y avait des batailles qui opposaient nos ancêtres aux Vazimba, ou qui nous opposaient entre nous-mêmes, cela n’avait pas atteint le haut degré enseigné par les Britanniques.
      Lehidama avait adopté sans précautions les idées importées par les Européens.
      Il avait abandonné trop rapidement certaines coutumes héritées de son père, Andrianampoinimerina. Et trop nombreux étaient les Hova qui avaient perdu leurs privilèges.
      Alors à la mort de Lehidama , les Tsimiamboholahy et les Tsimahafotsy allaient utiliser Ramavo [l’épouse légitime de Lehidama] pour recouvrer leurs privilèges et chasser les Européens du royaume. Il avaient fait monter Ramavo sur le trône et avaient fait un véritable massacre dans les rangs des légitimes potentiels prétendants au trône pour succéder à Lehidama. C’était un génocide. Ramavo allait se comporter comme Catherine de Russie. Les Tsimahafotsy et les Tsimiamboholahy allaient alternativement occuper le rôle de « Prime Minister ».
      Mais plus tard, rongés par le remords peut-être, les Tsimahafotsy ne voulaient plus continuer et avaient abandonné définitivement leur participation à cette mascarade de pouvoir alternatif. Alors seuls les Tsimiamboholahy « régnaient » en maîtres , après le décès de Ramavo d’abord. Mais surtout après l’assissinat de Rakoto [le fils de Ramavo et du Tsimiamboholahy Andriamihaja]. La chute du royaume allait être inexorable.
      Le début de la fin !

  • 16 mars 2022 à 12:27 | Vohitra (#7654)

    Bilan de la part de Croix Rouge France...

    Ou est le BNGRC alors a la suite de l erreur monumentale de l evaluation a Ikongo ?

    Sachant que le coordinateur du BNGRC est le meme que celui qui a etabli le bilan epidemiologique du Covid-19...

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