Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
dimanche 12 mai 2024
Antananarivo | 23h58
 

Editorial

Incompréhensible

vendredi 5 septembre 2008 |  2725 visites  | RAW

Le chef de l’Etat ne cesse d’appeler les entreprises de Madagascar à investir et pourtant La Gazette de la Grande Ile vient hier de publier que le groupe Prey a des équipements pour son industrie agroalimentaire qui souffrent depuis des mois au port de Toamasina. Ces équipements sont, selon toujours La Gazette, importés légalement ; et notre confrère d’indiquer les sources de financement de cette opération.

Et La Gazette encore de souligner que ce groupe Prey est aujourd’hui en train d’investir à l’Ile Maurice. Pour dire que le patron du groupe a ces dernières années le vent en poupe en dépit des difficultés ou des écueils qui s’érigent devant lui.

En tout cas, le groupe Prey ne serait pas le seul qui souhaite créer des emplois et développer l’économie du pays. Mais pour l’instant, il est le plus en vue si d’autres plus anciens, tel celui de Ramanandraibe ou Barday, sont plus discrets. Nous tairons l’entreprise du « président ».

Il va sans dire que notre intégration dans les zones de libres échanges, SADC ou COMESA, exigent de l’audace et des stratégies. Mais surtout des appuis de l’Etat en matière de structures et d’infrastructures. Jusqu’à présent toutefois, nous doutons de cette capacité de nos entreprises à assaillir sinon à se faire sa place dans le marché de la SADC. Du moins si l’on ne réduit pas la définition de cette zone de libre-échange à sa conception minimaliste, juste un autre débouché pour nos produits. C’est pourtant, à notre avis, le concept que l’on véhicule jusqu’ici.

Le marché régional de la SADC ne peut pas se résumer de cette manière. Il faut que nos produits soient distribués par nous mêmes dans les pays membres de cette organisation régionale pour en tirer des bénéfices conséquents sinon quelle différence peut-il y avoir avec nos échanges traditionnels avec la France ou avec les autres pays occidentaux dans lesquels nous sommes réduits au rôle de simples exportateurs, de fournisseurs qui ne maîtrisent guère le marché. Nos gouvernants y pensent-ils ? Apparemment non ! Ils sont trop occupés ailleurs. Ils ont les yeux braqués sur la gestion de leur carrière et de leur mandat.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS