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Economie

Technologie et Finances Publiques

Inauguration d’un réseau National haut débit

samedi 24 mai 2008 | Hassy
Le ministre et le Dg de Telma/Dts devant le SIGFP.

Le ministère des Finances sera dorénavant connecté à haut débit avec ses 73 agences éparpillées dans tout Madagascar. Un réseau de communication interne sécurisé dénommé SIGFP ou Système Intégré de Gestion des Finances Publiques a été inauguré hier matin par le Ministre des Finances, Hajanirina Razanajatovo et le nouveau directeur général de Telma, Patrick Pisal Hamida. Concrètement, le ministère des Finances est en contact permanent avec ses branches régionales éparpillées dans tout Madagascar. Le débit du réseau SIGFP est de 128Kbps à 512kbps dans ces localités en utilisant les actuels potentiels permis par le Backbone national. Pratiquement, les données pourront être transmis d’un centre à l’autre en l’espace de 12millisecondes.

Trésorerie surveillée

Les informations véhiculées par ce réseau sont vitales pour le pays. Telma et Dts s’engagent à assurer leur transmission en mettant en avant des normes de sécurité haut niveau.

Le SIGFP utilise toutes les technologies de télécommunication disponibles dans le contexte Malgache. Il est fonctionnel sur le réseau du Telma en fibre optique, en faisceau hertzien, par satellite, par V-sat, par le DSL voire par le Wimax suivant les performances respectives de chaque site du Ministère.
Quelques atouts de ce nouveau système ont été mis en exergue. À titre d’exemple, les opérations de trésorerie qui se tiennent dans toutes les régions pourront être surveillées via ce réseau. Par ailleurs, les centres délocalisés pourront communiquer avec le ministère en temps réel. Toutes les opérations nationales et internationales du ministère des Finances seront désormais traitées dans ce réseau par l’interface du SIGFP qui intervient également en qualité de logiciel.

Création d’emplois

Dans une autre optique, il a été relevé que l’avènement de ce réseau dans les Finances a œuvré pour la création de nouveaux emplois. Pour preuve, le ministère des Finances a besoin de 20 à 30 informaticiens pour assurer le fonctionnement du SIGFP. Il est indéniable que la haute technologie s’incorpore de plus en plus dans l’économie malgache. Elle intervient à grands pas dans le processus de développement. On attend que le SIGFP fasse preuve d’efficacité.

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