D’énormes quantités de bois ordinaires, de palissandres mais aussi de pins ont été saisies à Moramanga et à Anosibeanala. Vers le début de la semaine, une descente sur place jointe au contrôle de routine effectuée par le ministère des Eaux et Forêt a permis de mettre la main sur le magot. Les individus étaient en train de réunir ces lots de bois en vue d’en faire du charbon. « Ces bois sont totalement dénués du cachet de la garde des Eaux et Forêts. C’est une preuve irréfutable que l’exploitation était illicite et donc non autorisée », explique une responsable au sein du département forestier du ministère. Bien entendu, de lourdes sanctions attendront les auteurs de ces coupes illicites.
Vente aux enchères
Aussitôt, 10 lots issus de cette exploitation illicite seront mis en vente aux enchères. Telle a été la décision de la garde des Eaux et Forêts. D’ailleurs, celle-ci précise qu’on devrait s’inscrire aux procédures pour la coupe des bois. Sans son autorisation, nul ne peut exploiter du bois dans la zone forestière de l’Est de l’île. Ces derniers temps, on remarque une certaine pénurie de charbon chez les détaillants. Certes, beaucoup d’entre-eux sont des immigrants. Ils proviennent en majorité de la lisière du pays Betsileo et du Vakinankaratra et sont rentrés provisoirement dans leur pays natal. Mais c’est ce besoin croissant de la capitale pour s’approvisionner pour ce type de combustible bon marché (mais quand même polluant) qui explique le renforcement des phénomènes de contrebande de bois.
