Le syndicat des agents pénitenciers a repris du service ce samedi 11 août 2013 après une autre ou une ultime rencontre avec le ministre de la Justice. Les précédentes rencontres ayant été infructueuses, avaient provoqué une grève générale du syndicat au grand dam des justiciables mais surtout des proches des prévenus. La principale raison de cette grève du syndicat des agents pénitenciers est le refus de l’État, faute d’argent, d’appliquer le décret relatif à la catégorie des personnels des établissements pénitenciers qui figure dans le statut général des fonctionnaires.
L’échec des négociations du jeudi 8 août 2013 avec le Premier ministre accompagné du ministre de la Justice et du ministre des Finances et du Budget avait alors déclenché la grève générale pendant une durée initiale de huit jours des membres du syndicat dans toute l’île. Heureusement donc que le ministère de la Justice et le syndicat des pénitenciers ont trouvé un terrain d’entente.
Quoi qu’il en soit, dès ce vendredi 9 août, les services auxiliaires de la justice avaient exprimé leurs inquiétudes. La Police craignait en effet de devoir faire de la gymnastique vu la capacité réduite pouvant accueillir les individus mis en garde à vue dans le cas où la situation de grève perdurait chez les pénitenciers. Le commandant en chef de la Gendarmerie et commandant de l’état-major mixte opérationnel (Emmonat), le général de division Richard Ravalomanana, pour sa part était monté sur ses grands chevaux et ne s’était pas empêché de condamner les pénitenciers en grève. « C’est une non-exécution d’une décision de justice et de non exécution d’un service légalement dû, faits qui sont punis par le code pénal. Si personne ne prend ses responsabilités, l’Emmonat va prendre les siennes. Il est intolérable que les pénitenciers qui se croient responsables de l’ordre et de la sécurité publique se comportent de la sorte, sans tenir compte des conséquences de leurs actes », expliquait-il. Le général Richard Ravalomanana se disait convaincu que ce problème allait impacter sur l’ordre et la sécurité publique s’il n’était pas résolu rapidement. Il avait intimé au syndicat et à l’État de prendre leurs responsabilités sinon l’Emmoreg allait prendre les siennes.
Pour la prison d’Antanimora, 39 détenus devaient ce vendredi 9 août être amenés au tribunal d’Anosy pour y être jugés ; la veille, ils étaient 23, mais tous n’ont pu sortir de l’établissement pénitencier en raison de la grève de leurs geôliers. Les détenus qui ont purgé leurs peines ou qui ont obtenu la liberté provisoire étaient autorisés à sortir du moment que leur dossier était en règle. Quant aux nouveaux prévenus ou condamnés, ils n’étaient pas admis à la prison d’Antanimora.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Il faut suspendre le droit de grève durant toute la période de TRANSITION.
Madagascar est en extra-constitutionnalité .
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Par contre Basile, nous cela nous ferait énormément plaisir si vous vous mettiez en grève illimitée !
Illimitée car vos négociations avec nous ne seront jamais entendues ni satisfaites !!!
Bon début de semaine ......
infos gag :
Plusieurs gardien de pénitenciers ont été arrêtés par la gendarmerie et après leur garde a vue, ils ont été placés sous MD !
Là ou le bas blesse, ces gardiens n’ont jamais été fouillés par les gendarmes, donc ils ont été placé sous MD avec les clés du pénitencier !!!
Trop fort le Rissara, plus comique que Charlot !
DB oté vous allez faire de l’ ombre aux Belges .
voici ce que Basile déclarait sur l’impartialité de ces guignols au lendemain du putsch
j’adore le dernier mot « impartialité »
Basile RAMAHEFARISOA - 25/03/2009 14:42
Ce jour de 17 mars 2009 où le Président RAVALOMANANA a démissionné,il n’y avait que deux alternatives,1-la pagaille comme l’a prévenu l’ambassadeur américain au Président s’il remet le pouvoir à un directoire militaire,2-ou une solution de sortie de crise...En fait,deux scénrios possibles:a)-une logique de crise ,b)-une logique de paix.Face à ce dilemme,l’on ne peut que rejoindre la position la position de la communauté internationale qui,pendant la crise,avait toujours privilégié une solution de sortie de crise.Sa volonté a été donc implicitement exaucée,transfert de pouvoir sans effusion de sang.D’autre part,il serait important de rappeler que ce transfert de pouvoir-non une prise de pouvoir-a été validé par la Haute Cour Constitutionnelle (H.C.C) ;une HCC mise en place par RAVALOMANANA.Cette HCC a déjà et recemment rejeté une demande de la HAT.Ce qui démontre son objectivité et son impartialité.