Pour les 106 futurs députés du parti au pouvoir, la question est actuellement de savoir si le siège du parti sis au « Magro » à Ankorondrano accueillera au nom de l’urgence, la réunion de tous les nouveaux élus « pro-régime » après la proclamation par la HCC du résultat officiel des Législatives du 23 septembre dernier, prévue samedi prochain.
C’est au cours de cette réunion que le fondateur du TIM, devrait donner sa consigne relative à l’élection des membres du bureau permanent de la nouvelle Assemblée nationale. « Une sorte d’accord préalable devrait être conclue entre tous les députés qui se sont déclarés « pro-régime », mais pas uniquement entre ceux qui ont été élus sous les couleurs du TIM, et ce, pour éviter des mauvaises surprises le jour de l’élection de ces membres du bureau permanent de la Chambre basse », a suggéré un futur membre de l’Assemblée nationale. Et lui de s’expliquer : « Cette réunion s’impose après samedi car tout le monde veut être président de l’Assemblée nationale. Il faut savoir que parmi ces vainqueurs officieux figurent des anciens chefs d’Institution, des membres du gouvernement et des anciens membres des bureaux permanents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Donc, ce ne sont pas les personnalités ayant le charisme d’un chef d’Institution qui manque ». Pour certains futurs députés TIM, l’événement qui s’est produit au Sénat en 2002 lors de l’élection des membres du bureau permanent de cette Instutiton est à éviter. Lors de cette élection, Kaleta, élu sous les couleurs du « Liaraike » qui n’avait pu faire élire que trois sénateurs à l’époque, s’est présenté faute de consensus au sein de la majorité « Arema » à l’élection du vice-président pour la province de Toliara. Et ce fonceur a remporté face au candidat du TIM, Charles Rajaofera.
