Le vol de téléphones portables est devenu monnaie courante dans les boîtes de nuit. Chaque jour, le nombre de déclarations de perte enregistrées auprès du commissariat central et de quelques postes de police d’arrondissements à l’instar de celui d’Analakely, de Faravohitra, des 67ha et d’Isotry se chiffre à plus d’une vingtaine au total. La plupart des victimes affirment avoir perdu leurs appareils pendant la nuit. Depuis un certain temps, les boîtes de nuit tiennent le haut du pavé en matière d’endroit où les adeptes des escapades nocturnes perdent leurs postes. « Il ne se passe quasiment pas une nuit sans qu’une personne ne se plaigne d’avoir perdu quelque chose, en l’occurrence, un téléphone portable », déclare un videur.
Proies préférées
Les jeunes filles qui ne sont pas habituées à de tels lieux sont les proies préférées des voleurs. Distraites, ces demoiselles commettent certaines imprudences. Fréquemment, elles déposent leurs affaires sur une chaise ou sur une table et personne ne les garde. Dès qu’elles ont le dos tourné, les larrons s’emparent de leurs biens en un éclair pour prendre la sortie dans la seconde qui suit. Il y a deux semaines, lors d’une soirée dans une boîte de Tsaralalàna, une demoiselle a pris un voleur la main dans le sac. Avec ses talons aiguilles, elle n’a pu l’atteindre, il a pris la poudre d’escampette. Par ailleurs, les personnes en état d’ébriété ne sont pas épargnées par les malfaiteurs. Ils ne les lâchent pas d’une semelle. Très souvent, ils parviennent à leur dérober quelque chose. Sous l’emprise de l’alcool, ces victimes ne se rendent compte de rien. En outre, les prostituées qui font les va-et-vient dans les boîtes sont pointées du doigt. Les préposés à l’ordre dénoncent que ces belles de nuit subtilisent les affaires non surveillées pour les fourguer à leurs acolytes postés à l’extérieur.
