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Enseignement

Université de Toamasina

Fermée pour une durée indéterminée

jeudi 15 septembre 2011

Suite aux affrontements entre étudiants à l’issue desquels un étudiant a trouvé la mort, et vu l’extension des hostilités en dehors du campus universitaire de Barikadimy, leur donnant alors des proportions imprévisibles, les responsables ont décidé de fermer l’université de Toamasina pour une durée indéterminée. C’est la décision prise par le ministre de l’Enseignement supérieur, Rabesa Zafera Antoine et le président de l’université de Toamasina, Horace Gatien, ce mercredi 15 septembre.

Pour rappel, les premiers affrontements ont éclaté samedi 10 septembre entre des étudiants originaires d’Antsiranana et ceux du Sud Est. Il y eut plusieurs blessés de part et d’autre mais un étudiant originaire du Sud-Est a succombé à ses blessures une fois arrivé à l’hôpital. Ainsi la situation a dégénéré et les hostilités se sont étendues hors du campus jusque dans les quartiers ou plus précisément dans les lieux de refuge des étudiants originaires d’Antsiranana qui ont fui le campus. Apparemment les civils, à l’instar des conducteurs de cyclopousse, sont entrés dans la danse pour compliquer davantage la résolution du problème. Il est prévu que les sages des deux groupes de population estudiantine en conflit interviennent pour calmer la situation mais en attendant le retour au calme, les cours et toues les activités au campus sont suspendus et la franchise universitaire a été levée jusqu’à nouvel ordre.

Recueilli par Valis

1 commentaire

Vos commentaires

  • 15 septembre 2011 à 09:28 | Bardadas (#5458)

    C’est vrai qu’au fond de notre vie quotidienne, dans le monde universitaire ou non, il y a une tension tribale. Quant aux responsables de cette tension, aucune tribu n’est épargnée. C’est une hypocrisie de pointer de doigt telle tribu comme la seule responsable de cette erreur, sans reconnaitre l’erreur de la sienne.

    Avec bien sûr des exceptions, les côtiers sont connus par le manque de sang froid : à une chose négligeable, le ton monte tout d’un coup. Les Merina sont réputés de son hypocrisie : leur sourire et leurs beaux mots ne sont toujours pas signes de bonnes intentions.

    De nombreux hauts Responsables aiguisent cette faiblesse : bon nombre de bénéficiaires de bourses extérieurs sont purement remplacés par d’autres personnes. Cette manipulation s’étend même jusqu’aux compétitions sportives. A titre d’exemple :
    -  une certaine Nesteline et consorts, originaires d’Analanjirofo et meilleurs Malgaches dans leurs disciplines sportives, annoncés à la Radio nationale comme représentants de Madagascar dans une compétition étrangère, ont purement été remplacés physiquement (sans modifier les pièces identités) alors que les vraies personnes sont arrivées à temps et ont vus leurs « remplaçants illicites » embarquer à Ivato
    -  en 2002, dans l’une des grandes écoles de notre UNIVERSITE PUBLIQUE, on a mentionné à l’avis de concours que parmi les 20 étudiants à recruter 15 viendront d’une Province et seuls les 5 restants seront issus des 5 autres Provinces
    -  parmi les étudiants envoyés étudier aux USA pour représenter les 22 Régions malgaches, la quasi-totalité viennent d’une seule tribu (4 viennent de la famille présidentielle de l’époque).

    Le comble c’est qu’on a toujours tendance à raisonner sous cette loupe rwandaise. On associe toujours un délit personnel à l’origine ethnique du délinquant. Les avancées des tribus autres que la sienne sont toujours ignorées.

    J’insiste, il faut appliquer aux déclencheurs et aux participants de ces rixes, les mesures disciplinaires les plus strictes et les plus sévères possibles. Que le CODIS élimine ces délinquants dans les prochaines candidatures aux examens officiels ! Que le tribunal emprisonne tous les auteurs de ce trouble. Au moins, cette mesure exemplaire, apeure les auteurs des pareils actes barbares.

    Dans la vie quotidienne, tant que la discrimination gagne du terrain, il y a un manque de volonté politique pour faire avancer notre pays. A long terme, cela fait partie des responsabilités de nos futurs députés et tenant du pouvoir.

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