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Culturel

Prix musique de l’Océan Indien

Fabrice Legros de La Réunion, Mami Bastah de Madagascar et Jimmy de Mayotte en parlent !

vendredi 25 septembre 2009

Les trois finalistes du prix Musiques de l’océan Indien, qui aura lieu à l’Alliance française d’Antananarivo ce vendredi, à 18 h, parlent de l’événement, de leurs concurrents et du prix en général. Interview.

- Madagascar Tribune.com : Aujourd’hui le grand jour, finale du prix Musiques de l’océan Indien, êtes-vous déjà prêts ?

Fabrice Legros

-*Fabrice Legros : Le grand jour. Oui. En ce qui me concerne, je vais essayer de donner le meilleur de moi-même. En tous cas, c’est une grande joie de venir ici, à Madagascar et de participer à ce prix. Pour ma part, c’est la troisième fois que je suis venu dans le pays. Et çà a été à chaque fois un plaisir. J’ai fait Donia à Nosy Be en 2003. J’ai aussi effectué une tournée avec Jaojoby sur Tana, le roi du salegy. C’était avec une autre formation musicale. Là, je reviens avec mon propre groupe Fabrice Legros.

Mami Bastah

-*Mami Bastah : Fin prêt ? Oui. Je suis entièrement satisfait dans la préparation. J’ai aussi confiance que j’aillais faire de mon mieux. Mais, comme il y avait 135 concurrents au début et qu’il ne reste plus que trois dont je suis le seul représentant de la Grande île, je pense qu’il ne faudra pas négliger les autres concurrents. Pour ma part, je vais donner ce que j’ai dans le ventre et ce sera au jury de trancher.

Jimmy

-*Jimmy : Pour la finale, on est prêt. On est venu pour cela. Pourvu que la chance tournera à notre faveur. Pour cette finale, on a trois chansons à présenter sur scène. Le premier s’intitule « Soman Zamani » qui parle de la musique ; le deuxième « Zahou manigni » (Zaho manina) et le troisième « Mamoulava » (Mamo lava).

- Comment trouvez-vous les concurrents ?

  • Fabrice Legros : On a des similitudes tous les trois. Musique ternaire, musique d’ensemble. La musique de Jimmy est très dansante, Mami Bastah pareille, la mienne n’est pas loin de cela. Mais personnellement, je ne tiens pas à ce caractère concurrentiel. Pour moi, c’est plutôt un partage. J’en ai discuté avec Mami, la musique est avant tout sans frontière, c’est un partage, un échange. Donc, que le meilleur gagne !
  • Mami Bastah : Comme je viens de le dire, chacun a sa personnalité. Et je pense qu’ils ne sont pas venus pour faire du spectacle.
  • Jimmy : Je ne sais pas trop, parce que je n’ai pas eu beaucoup de temps de les fréquenter. Et ce, même si je parle malgache et que j’écoute beaucoup de musiques malgaches et de l’océan Indien. Parce qu’il faut avouer que je suis déjà passé à Madagascar, et j’ai participé à un festival à Ambilobe.

- Quels sont vos atouts par rapports aux autres participants ?

  • Fabrice Legros : Mes atouts ? Je viens avec ma musique, le maloya. Mais je ne sais pas. Je pense que c’est mon métissage, parce que vous savez, à La Réunion il y a beaucoup d’ethnies venues d’Afrique, d’Asie, d’Europe. Et je pense que tout le monde va se retrouver dans ma musique.
  • Mami Bastah : Le premier est que la finale se déroule dans mon pays, à Madagascar. Le public ne votera pas, certes, mais cela remonte un peu le moral. Si on peut le comparer à un match de football, ce sont les spectateurs qui constituent le 12 ème joueur.
  • Jimmy : À part le fait que je parle malgache, je n’ai pas grand-chose à mentionner. Mais je laisse surtout au jury de décider. C’est à eux de voir.

- Que représente ce prix pour vous ?

  • Fabrice Legros : C’est une grande opportunité d’aller vers le professionnalisme. Puisque c’est un concours, mais derrière, il y a un cheminement. C’est bien parce qu’il ne s’arrête pas au trophée. Il y a plusieurs festivals derrière, notamment pour le lauréat. Il y a déjà donc du concret et cela permet aux artistes de s’expatrier, de se faire connaître.
  • Mami Bastah : Ce prix est important pour moi, car il y a entre 10 à 11 festivals derrière. C’est-à-dire, le lauréat aura le privilège de participer à ces festivals à travers l’océan Indien, en Afrique et en Europe. Ce sont tous des grands festivals, où les producteurs et tourneurs se donnent fréquemment rendez-vous. Et cela devrait permettre aux artistes de multiplier leurs contacts et communications.
  • Jimmy : Ce prix est très important pour moi. Parce qu’en cas de victoire, il pourra m’apporter pas mal d’ouverture. Mais en cas d’échec ? C’est toujours choquant, mais cela m’a fait plaisir d’y participer et de venir à Tana.

Propos recueillis par Arena R.

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