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vendredi 26 avril 2024
Antananarivo | 08h18
 

Editorial

FIM

jeudi 15 mai 2008 | R. C.

La Foire internationale de Madagascar ouvre ses portes ce jour. La FIM est à sa troisième édition. Depuis son lancement, il y a trois ans, elle est devenue la vitrine de ce qui marche en matière de business et de ceux qui gagnent sur le marché malgache. Le fait le plus remarquable reste toutefois la présence massive des entreprises françaises et l’appui que leur apporte la mission économique auprès de l’ambassade de France à Antananarivo. Dotée d’un poste d’expansion économique, la chancellerie française fait œuvre utile pour les sociétés hexagonales présentes dans l’île et en faveur des investisseurs français en prospection. Mais elle travaille surtout pour ceux qui sont déjà là. Elle veille sur eux comme une poule protège ses poussins.

Appui ferme et engagé

D’aucuns aimeraient que les locaux bénéficient de la même protection de la part des autorités malgaches. Car ce n’est toujours pas le cas. A titre de comparaison, avant la troisième édition de la FIM, la mission économique de l’ambassade de France a publiquement manifesté son appui aux participants français en présence de la presse. Du côté malgache, à aucun moment avant la Foire internationale de Madagascar, ni le gouvernement ni la Chambre de commerce n’ont fait de même pour les entreprises malgaches. Du moins pas à la connaissance du public. Certes, il y eut des réunions techniques mais comme leur nom l’indique, ce n’étaient que des réunions techniques. Plus concrètement, le milieu d’affaires est en droit d’attendre de l’Etat un appui plus ferme et plus engagé dans différents domaines. Notamment dans les secteurs où le dynamisme est reconnu comme les médias, le tourisme, les transports, l’hôtellerie, etc. Autrement, la FIM n’a aucun intérêt.

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