La population de l’agglomération d’Antananarivo connaît un accroissement considérable si bien que le système d’eau potable risque de ne pouvoir répondre aux besoins. En effet, la production d’eau potable au niveau de Mandroseza est restée stable sur les trois dernières années, à raison de
150 000 m3. Si près de 95% des habitants de la ville d’Antananarivo sont alimentés en eau potable, seulement 32% de la population des périphéries sont desservis, majoritairement par bornes-fontaines. Aussi, dans l’Initiative Européenne pour l’Eau, la Commission Européenne et la Banque Européenne d’Investissement ont-elles contribué au financement du projet pour l’extension et la consolidation du système d’alimentation en eau potable dans l’agglomération. Environ 500 000 habitants en seront concernés, dont 375 000 individus vivant dans les zones périphériques.
5 ans de travaux
La contribution de la Commission européenne s’élève à 23,5 millions d’euros, soit l’équivalent de 60 milliards d’ariary. Ce don sera complété par un prêt équivalent de la BEI. Le projet sera mis en œuvre par la Jirama, et les travaux dureront 5 ans, de 2008 à 2012. Selon le chef de la délégation Européenne , Jean-Claude Boidin, cette initiative témoigne du soutien de l’Union européenne aux priorités de Madagascar.
En ce qui concerne la BEI, elle intervient dans plusieurs secteurs à Madagascar, entre autres, la pêche et l’aquaculture, le financement des PME, à travers les Banques locales, et récemment le financement à hauteur de 300 millions de dollars du projet « Ambatovy ».
