« Les produits animaux sont contrôlés par la direction des services vétérinaires qui donne une autorisation préalable. Sur ce sujet, nous sommes très stricts, ils partent par des analyses de radioactivité et par des tests microbiologique (agence de contrôle) », selon le Directeur. En ce qui concerne les laits venant de Chine, ils sont surveillés de très près par des laboratoires qui ont entamé différentes analyses. Pour le moment, il n’y a rien à déclarer. En outre, l’Etat a annoncé l’interdiction des produits laitiers importés, depuis hier.
« Le mouvement des produits importés à travers les échanges commerciaux est libre à Madagascar pour les opérateurs locaux et pour les professionnels concernés. L’adhésion à un groupe d’opérateurs n’est pas obligatoire. Il y a une grande nuance entre les produits importés par les opérateurs locaux ou étrangers et les fournisseurs étrangers qui envoient directement leurs produits pour les revendre ensuite », d’après le Directeur du service des importations.
Produits venant de l’étranger
« Mais cela a des limites. Tout d’abord, les produits importés qui arrivent dans notre pays doivent avoir un certificat de Consommabilité donné par la douane, et à justifier au ministère de l’Economie. Ils subissent ensuite un contrôle dans des laboratoires, surtout pour les produits animaux, les denrées alimentaires, les savons. Seuls les tissus en sont exempts », explique le Directeur. « À cet effet et conformément à un décret pris en 2005, il a été créé l‘agence responsable de ce contrôle de la qualité des denrées alimentaires pour la Sécurité alimentaire. Seule cette agence a le droit d’exercer un contrôle sur ces produits, elle donne un certificat pour prouver que les produits ont subi un contrôle, ensuite le produit peut être étalé dans tous les marchés », ajoute-t-il . « Le cas des savons importés est différent des autres, ils doivent suivre la norme d’un arrêté relatif à l’étiquetage, suivant le décret 86/72 2005 mais le 73-054 et 73-055 ne sont plus valables, en dépit de l’existence des concurrences », déplore le même homme.
D’une manière générale, l’opérateur local peut importer un quelconque produit alimentaire qu’il estime nécessaire pour son entreprise. Toutefois, a-t-on compris, il faut demander une autorisation car il y a une liste de produits prohibés ou soumis à autorisation spéciale.