Le général Richard Ravalomanana est depuis ce week-end, des plus alarmants. Il a entre les mains des individus dont la garde à vue légale a expiré depuis déjà plusieurs jours ; il y a même ceux qui sont dans les cellules de sûreté depuis près d’une semaine et qu’il doit remettre en liberté si jamais les magistrats refusaient toujours de reprendre du service ne serait-ce que pour l’urgence. Le général de Gendarmerie, Richard Ravalomanana, chef de la Circonscription inter-régionale de la Gendarmerie nationale (CIRGN Tana) d’Antananarivo qui a donc compétence sur toute l’ancienne province d’Antananarivo, a donné ordre à tous ses subordonnés de conduire devant le Parquet toutes les personnes mises en garde à vue dont la détention a dépassé les limites autorisées, avec les témoins et les victimes. Ils prient les tribunaux de prendre leurs responsabilités sinon ils seront obligés de remettre tous les prévenus en liberté.
Or d’après le général Ravalomanana, il y a parmi ceux-ci des individus dangereux pour la paix sociale et la sécurité et qui risquent donc de ne plus répondre aux convocations lors de la reprise effective de l’activité des tribunaux voire d’accroître les risques de troubles. En quelque sorte, le général Ravalomanana prend à témoin le public, et oppose à la menace voilée de démission collective par les magistrats, une menace ouverte de relâcher tous les prévenus en garde à vue.
Des officiers supérieurs et des officiers généraux ont déjà été victimes des grands bandits, remarque le général, et ce malgré que ces officiers supérieurs bénéficient de gardes armés ; que penser alors des simples gens et des ménages anonymes, sinon qu’ils sont livrés sans défense à ces individus dangereux qu’il faudrait relâcher en raison de la grève des magistrats ? D’ailleurs, le chef de la CIRGN d’Antananarivo relève qu’en cette période de fin d’année, il y a toujours un risque de trouble dans la capitale comme dans les provinces. Mais, ajoute-t-il, les forces de l’ordre sont prêtes à toutes les éventualités.
Un maximum d’éléments des forces de l’ordre sera déployé à partir de ce lundi 19 décembre. Des patrouilles circuleront de manière régulière et systématique dans les points chauds et ils seront prêts à intervenir à tout moment. Le général Ravalomanana n’a pas manqué de demander la collaboration de tous pour que la population pusse passer les fête en toute quiétude. Deux numéros verts sont mis à la disposition du public en cas de trouble : le 034 05 517 22 pour appeler la Police, et le 034 05 700 68 pour alerter la Gendarmerie.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Une surenchère de + dans le pays du moramora..
Maintenant c’est zandary + polisy contre magistrat..
bcp attendent la libération de ces malotrus pour régler leur compte à la manière des familles victimes. c’est aussi simple que cela ! rv donc auprès de tous les tribunaux !
Bômbinô ah ! Si je ne m’ abuse, l un de vos enfants est un magistrat en activité fraichement sorti(e) de l’ ENMG ! Si ses collègues boudent, vous n’ avez qu’ à déférer tous vos suspects devant votre « manaky ny aina » ! Ne vous cassez pas la tête avec les hommes en robe qui ne sont même pas armés !
C’est une bonne décision prise par les Magistrats et les Policiers.Vous n’avez qu’à exécuter.Et mettons cette « LIBERATION » sur le compte de « GRACE PRESIDENTIELLE » pour Noẽl 2011.
Comité de soutien pour le retour immédiat et sans condition du Président Marc RAVALOMANANA ;
Encore BRAVO les Magistrats et les Policiers de Madagascar.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com