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Economie

Chambres de commerce et d’industrie

Entre la représentativité et les textes !

lundi 17 décembre 2007 |  514 visites  | Lanto

Dans une nouvelle vision, les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) se veulent être un véritable outil de développement pour le secteur privé. Pour ce faire, une meilleure représentativité sectorielle et géographique s’impose. Pour la Chambre consulaire d’Antananarivo par exemple, toutes les filières d’activité et les opérateurs provenant des différentes régions, dont Analamanga, Bongolava et Itasy, doivent être représentés. De même pour l’envergure des entreprises et l’harmonisation des actions telles les informations, la formation, les financements. Tous sans exception devront en bénéficier. Ce qui répondra à trois engagements du Madagascar Action Plan, à savoir, l’amélioration de la collecte des revenus fiscaux, le développement rural et l’économie à forte croissance.

Cependant, force est de constater que les micros, petites et moyennes entreprises, notamment celles qui exercent en milieu rural, auront du mal à obtenir leurs places au sein de ces CCI. Nombre d’entre elles sont pénalisées dès la préparation des élections des nouveaux membres titulaires pour de multiples raisons, pour ne citer que l’insuffisance de temps pour la confection des dossiers.

Selon Simon Rakotondrahova

À la tête de la liste « Tsinjo » regroupant des opérateurs de différents secteurs, le président sortant, Simon Rakotndrahova note que les élections ont été officiellement annoncé le 09 novembre dernier. La première réunion avec le comité ad hoc s’est tenue le 19 novembre tandis que l’arrêté portant sur l’organisation de ces élections n’a été signé que le 26 novembre. C’est à partir de cette date seulement que ceux qui désirent participer aux élections en tant qu’électeurs et candidats ont commencé à préparer leurs dossiers.
De plus, le registre de commerce figure parmi les pièces à fournir. Or ce dernier n’est pas d’usage courant dans les affaires pour les très petites et micro-entreprises qui ont quatre ou cinq employés, très souvent à mi-temps, comme la carte professionnelle, le NIF et les cartes statistiques. Or le cadre général et le climat sont aujourd’hui de rendre ces entreprises formelles et de les intégrer dans le circuit fiscal et financier et économique dans le sens du développement et de la croissance économique. Le fait est que pour se procurer de toutes les pièces nécessaires, certains opérateurs doivent effectuer des déplacements.

Toujours d’après Rakotondrahova Simon, des mesures d’accompagnement sont utiles, des délais de grâce pour la production de ce document sont sollicités pour ne pas dire incontournables .

Concernant encore le registre du commerce, la liste des secteurs d’activité qui doivent s’en procurer ne sont pas détaillés.
Par ailleurs, il se présente une incompréhension sur les structures compétentes chargées de la délivrance des pièces, notamment pour le certificat d’existence.

Il n’a pas été précisé dans le texte que celui délivré par le Chef du fokontany est le seul valable et non celui attribué par l’Institut National des Statistiques.Pour toutes ces raisons, la liste « Tsinjo » a entamé des négociations avec le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie. La suite est plus qu’attendue. D’autant plus que comme partout ailleurs dans le monde, les chambres de commerce travaillent en synergie avec les municipalités, il est plus que logique et judicieux que les municipalités aient leurs mots à dire.

Dans le cas de la capitale en tout cas, il est logique et de source que le nouveau maire et le nouveau conseil municipal soient installés avant que l’élection n’ait lieu.


La liste « Tsinjo », irrégulière ?

La campagne électorale pour siéger à la Chambre de Commerce de Tananarive bat son plein. Apparemment deux listes s’affrontent : celle du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et du Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy (FIVMPAMA) regroupés dans la liste « Fandrosoana » d’une part et d’autre part celle du « Tsinjo », conduite par le président sortant.

De l’avis de la liste Fandrosoana, le président sortant demande un régime de faveur et ne respecte pas les textes. Si la date limite de dépôt est prévue le jeudi 13 décembre 2007 à minuit, la liste conduite par Simon Rakotondrahova,« Tsinjo » (équipe sortante) n’a déposé son dossier que le jeudi 13 décembre à minuit trente. Soit le vendredi 14 décembre 2007 à zéro heure trente minutes, avec en sus un dossier apparemment incomplet.

En tout cas, selon le comité qui prépare cette élection, à la date du dimanche (sans oublier que la date limite de dépôt était le jeudi 13 décembre) 16 décembre le dossier « Tsinjo » complet n’est toujours pas entre ses mains, pas validé et il n’y a aucun affichage officiel sur son existence. Le comité d’organisation relève entre autres des irrégularités ou des pratiques illégales. Il note en outre qu’à Mahajanga, une liste a été aussi déposé tardivement un dossier incomplet. À Toamasina par contre, il y a trop peu d’électeurs et les dates des élections risquent d’être repoussé. Quant à Taolanaro, il n’y a pour l’instant aucune liste et que les élections peuvent être reportées sine die.

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