- Le ministre de l’eau, Jean Donné Rasolofoniaina.
Le nouveau ministre de l’Eau, l’ingénieur en Mécanique des Fluides, Jean Donné Rasolofoniaina, a présidé hier avec le vice-président national du TIM, Tsiandopy Jacky Mahafaly, des réunions pour la mise en place des bureaux du DisTim dans la région SAVA. La première réaction est que ce technicien de haut niveau est obligé de servir le parti au pouvoir une fois nommé au sein du gouvernement. Il n’y a qu’une seule explication que l’on peut donner devant cette situation : servir le TIM est une obligation une fois nommé au sein du gouvernement. Mais, servir n’est pas forcément avoir la carte d’adhésion. Le ministre Jean Donné Rasolofoniaina n’est pas le premier et ne sera pas le dernier. Le cas des chefs de région suscite la même réaction. L’actuel chef de région de Melaky, Alijaona Tiana n’a jamais été TIM avant sa nomination.
Aventure politique
Tous ces membres du gouvernement ont vécu la même expérience. A commencer par le premier ministre Charles Rabemananjara, cet officier général de la gendarmerie n’a jamais été TIM avant sa nomination au ministère de l’Intérieur d’abord et à la Primature après. Deux responsabilités qu’il cumule jusqu’à présent. La responsabilité du général de corps d’Armée retraité, Charles Rabemananjara au sein de ce parti fondé par le président Marc Ravalomanana est devenue lourde depuis sa nomination à la tête du gouvernement. Car un chef d’Institution est membre d’office du bureau politique. Les Jean Louis Robinson, Bruno Andriantavison, Ranjeva Marcel, Ivohasina Razafimahefa, Bakolalao Ramanandraibe, Manorohanta Cécile... ont presque connu la même aventure. Le cas du ministre des Finances et du Budget, Hajanirina Razafinjatovo est une exception car il figure parmi ces TIM des premières heures comme Rajemison Rakotomaharo ou Mahafaritsy Samuël Razakanirina.
