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Economie

Prix du riz importé

Entre 970 à 1283 ariary

jeudi 6 décembre 2007 |  523 visites  | Lanto

L’inflation du prix du riz n’est pas à craindre car le marché est bien approvisionné grâce aux importations, a affirmé le ministre de l’Economie, du Commerce et d’Industrie, Ivohasina Razafimahefa au cours d’une conférence de presse. Selon les informations fournies par l’Observatoire du riz, la fourchette des prix moyens au kilo pour le riz importé a été d’Ar.970 pour la région Amoron’i Mania à Ar. 1283 pour la région Androy.

Quant au riz local, les prix moyens sont compris entre Ar. 791 pour la région Menabe et ariary 1324 pour la région Diana. 18 sur les 22 régions ont affiché des prix moyens au kilo supérieurs à Ar. 1000. Pour le « vary gasy », le prix moyen s’est stabilisé à Ar. 1138 dans toutes les régions à fin novembre.
La récolte du « vary aloha » dans certaines régions comme Ihorombe, Itasy et Menabe temporisant les prix sur les marchés explique cette tendance.
Pour la région Analamanga , une légère baisse de 2% a été enregistrée pour le « makalioka » par rapport aux prix appliqués durant la semaine du 19 novembre, allant 1206 à 1182 Ariary. Pour le « Tsipala », le prix est passé de 1160 à 1167 Ariary.

Hausse dans certaines régions

Par contre, dans les régions Sofia et Ihorombe, des augmentations de 5% ont été enregistrées. Ces variations sont dues principalement à l’arrivée de la période de pluie qui a poussé les paysans à préparer leurs semis à Sofia et à la baisse considérable de l’offre sur les marchés d’Ihorombe.
Dans la région de Sofia, le « vary gasy » est passé d’Ar. 960 à 1010 le kilo, et de 863 à 910 Ariary à Ihorombe.

Dans le district de Maroantsetra, la campagne de collecte de litchi incitant la hausse générale des prix malgré la récolte de « vary aloha ». Pour la région Alaotra Mangoro, le kilo du paddy a connu une majoration spectaculaire de 7%. Le prix moyen est passé de 626 à 668 Ariary. Cette hausse est plus importante dans le district d’Ambatondrazaka, soit de 20% dû à la baisse des stocks au niveau des GCV et des paysans.

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