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Editorial

Enfants, si vous lisiez Wikileaks...

vendredi 9 septembre 2011 |  2156 visites  | 9 commentaires 

14 juin 1992, Severn Cullis-Suzuki, Rio de Janeiro

12 juillet 2007, Sibley, Ambassade d’Antananarivo

RÉSUMÉ : L’USAID continue à jouer un rôle essentiel de leader parmi les bailleurs de Madagascar en matière d’environnement et cherche à défendre et mettre en œuvre des politiques solides de conservation et de gestion des ressources naturelles. L’examen de la troisième phase du programme environnemental a été prolongé et n’a pas abouti à des décisions claires par le ministère de l’Environnement sur les principaux questions stratégiques et opérationnelles. Alors que les zones protégées ont été élargies, le succès à ce jour est fragile - notamment avec la pression de la Chine pour obtenir des espèces de bois protégées pour être utilisées dans la construction pour les Jeux Olympiques de 2008. Fin du résumé.

(...)

¶ 4. (SBU) Un ancien employé du Programme Environnement de l’USAID Madagascar qui travaille maintenant à la présidence nous a dit discrètement que son emploi comme « Coach » du ministère a été difficile en raison de l’absence de volonté de fonctionner comme une équipe et le manque d’autorité pour aller de l’avant sur des décisions difficiles. Comme d’autres conseillers à la Présidence pour le Madagascar action plan (MAP), il s’efforce de mener des exercices de teambuilding, d’attribuer les tâches, de créer des plans de travail, et d’assurer le suivi. Après seulement quelques mois de travail, notre ancien collègue est de plus en plus frustré par le manque de planification, d’un plan d’actions opérationnelles claires et d’une autorité pour mettre en œuvre l’engagement environnemental du MAP.

(...)

¶ 6. (...) La haute direction au sein du ministère a concentré exclusivement son attention sur le dernier mois sur la pêche illicite et l’exploitation de bois de rose, au détriment d’autres actions clés. La coordination et l’harmonisation des bailleurs, qui est le rôle du ministère, est laissée à l’initiative des bailleurs - notamment l’USAID.

19 juillet 2007, Sibley, Ambassade d’Antananarivo

(U) RÉSUMÉ : Des cas récents impliquant des arbres tropicaux et des tortues menacées mettent en évidence le grave problème de contrebande environnementale à Madagascar. L’île est attrayante pour les contrebandiers car on y trouve un large éventail d’espèces uniques et parce que les services de police ont tendance à manquer de ressources et de volonté pour empêcher leurs opérations illicites. La publicité que ces cas génèrent peut inspirer davantage d’efforts pour arrêter le trafic et une plus grande sensibilisation du public au problème. Néanmoins, il semble certain que la contrebande réussie est bien plus commune que l’interdiction. Fin du résumé.

Les tortues dans le collimateur
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¶ 2. (U) La plupart des neuf journaux de Madagascar ont fait figurer en bonne place le 9 juillet l’histoire d’un couple espagnol qui a été arrêté à l’aéroport pour avoir tenté d’exporter illégalement 48 bébés tortues vivantes dans ses bagages. Les photographies de la prise montrent les tortues planquées partout - cachées à l’intérieur de boîtes de souvenirs en bois et de bols et même à l’intérieur des palmes de plongée du couple.

Selon la presse, ce fut la troisième fois en 2007 que les douanes de l’aéroport ont saisi des tortues illégalement destinées à l’étranger où elles sont supposées rapporter chacune de 600 à 1000 Euros sur le marché international des animaux exotiques. Les passeurs dans le cas présent semblaient croire qu’ils pourraient payer leur passage s’ils étaient attrapés ; ils ont apparemment été surpris quand leurs liasses de billets n’ont pas été acceptées par l’agent des douanes.

Bois de rose pour les Jeux Olympiques chinois
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¶ 3. (SBU) Alors que la contrebande de tortue peut être à petite échelle et relever de l’amateurisme, l’exportation illégale de bois tropicaux nécessite beaucoup plus d’organisation et presque certainement la complicité de certains hauts représentants du gouvernement. Les cas les plus récents ayant gagné en notoriété impliquent des troncs de bois de rose (Dalbergia sp) qui avaient été abattus illégalement puis été déguisés en espèces communes, non protégées et de bien moindre valeur, ainsi que des troncs dissimulés en les enterrant dans le sol.

¶ 4. (SBU) Dans le premier cas, le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts Bernard Koto a personnellement signé une autorisation pour le transport de 11 850 troncs, mais il n’est pas clair s’il a été complice de l’opération ou été abusé. Ces troncs, destinés à Tamatave, ont en conséquence été transportés par voie terrestre dans des petits ports situés entre Vohémar et Tamatave dans le Nord Ouest du pays. Des troncs de « catégorie 3 », des espèces inférieures autorisées à l’exportation, ont été inspectés et chargés dans 12 conteneurs à Vohémar, mais par la suite remplacés par le bois de rose dans les plus petits ports le long de de la côte. À l’arrivée à Tamatave, ils n’ont pas été re-inspectés, mais apparemment transbordés via les Comores en Chine, où ils sont recherchés spécifiquement pour leur valeur décorative dans le boom de la construction olympique (Référence : conversation téléphonique).

¶ 5. (SBU) Un deuxième cas a démontré, par contre, des efforts positifs déployés par le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts à l’adresse
du grave problème de l’abattage illégal de bois de rose dans la région de Vohémar et Antalaha. Grâce aux efforts du ministère dans une « opération d’infiltration », un total de 5135 troncs de bois de rose ont été trouvés enfouis dans les plantations de riz et dans le sable ; ils ont été saisis et ont été stockés temporairement au bureau forestier régional. Neuf autres lots de grumes, identifiées et numérotées et prêts à être embarqués au port de Vohémar, ont également été saisis. Ces troncs seront transportés à Antananarivo par l’intermédiaire de Tamatave, pour être mis aux enchères. Pendant cette opération, le réseau des trafiquants a émis des menaces qui ont forcé l’agent forestier régional à quitter temporairement la région.

(...)

Les nouvelles captures suggèrent des évasions plus nombreuses
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¶ 8. (SBU) Les contrebandiers espagnols de tortue sont dans les prisons malgaches et le procureur requiert un peu plus d’un milliard d’ariary (550 000 USD) en amendes et dommages-intérêts pour leur crime ; leur prochaine audience est prévue pour le 25 juillet. Bien que ces cas sont le plus souvent réglés par une amende plus modeste, la notoriété de ce procès pourrait conduire le tribunal à faire de ces individus un exemple en incluant une incarcération. De plus - à la différence des opérateurs de plus grande envergure en bois précieux - ces contrebandiers semblent manquer de protections politiques à un niveau élevé. Ces captures, et l’intégrité montrées par les agents des douanes de l’aéroport, sont une source de fierté et d’espoir pour le gouvernement de Madagascar. Cependant, comme dans la plupart des opérations de prohibition, il est fort à parier que seule une petite partie des marchandises sortantes illicites est récupérée et très peu de contrebandiers sont jamais arrêtés ou jugés.

18 septembre 2009, Marquardt, Ambassade d’Antananarivo

PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET BOIS DUR : Le 15 septembre, le gouvernement de Madagascar a créé une task force pour empêcher le pillage des bois durs (Ébène et bois de rose) dans les parcs de Masoala et de Mananara. Le groupe de travail sera composé du ministère de l’Environnement, des forces armées, du ministère de l’Intérieur, du Ministère de la Décentralisation, du Ministère de la Justice et du ministère du Budget, sous (malheureusement) la direction du cabinet du Premier ministre [1].
Depuis le début de la crise politique de 2009, les grands donateurs de l’environnement, dont le WWF, le WCS et CI, ont averti le gouvernement de Madagascar sur la catastrophe environnementale imminente dans ces zones, y compris dans des communiqués conjoints dirigés et coordonnés par l’ambassade des États-Unis.

6 novembre 2009, Marquardt, Ambassade d’Antananarivo

¶ 2. (U) Le 21 Septembre 2009, un arrêté interministériel a été publié pour l’exportation exceptionnelle à partir de Madagascar de bois précieux non travaillés. (...) Deux tiers des sommes versées par les opérateurs (environ USD 24 000) bénéficient au Trésor central du gouvernement malgache, avec le tiers restant à destination d’un nouveau fonds géré par une task force inter-ministérielle. Les détails sur le fonds et son administration ne sont pas faciles à obtenir. Les organisations de conservation locales et internationales qui opèrent à Madagascar et qui sont bien informées indiquent que la quantité de bois devant être exportée dépasse la quantité qui devrait être disponible pour le bois stocké légitimement (par exemple les bois tombés lors de cyclones), puisque la coupe de ces espèces a été totalement suspendue depuis 2002. Les insuffisances de la surveillance, des procédures et des contrôles rendent la corruption, la fraude et les comportements illégaux hautement probables. Par ailleurs, l’arrêté inter-ministériel semble contredire directement plusieurs lois et règlements adoptés de longue date pour promouvoir un secteur forestier durable à Madagascar. De nombreux rapports dans la presse nationale décrient le comportement illégal et la perte d’actifs naturels de valeur qui ne seront plus disponibles pour soutenir l’économie en difficulté ou les besoins de développement du peuple malgache.

¶ 3. (U) Le 5 octobre 2009, un seconde arrêté interministériel a été émis pour établir les procédures qui doivent être suivies pour accorder les permis d’exportation. (...) S’il faut reconnaître l’existence d’étapes explicites, le gouvernement malgache ne semble pas avoir la capacité ou la volonté constante d’appliquer efficacement les procédures. Le décret a également donné au gouvernement le pouvoir de saisir les bois incorrectement documentés. À la mi-Octobre, le gouvernement a déclaré qu’il avait saisi 91 conteneurs de bois précieux illégal qui étaient destinés à l’Ile Maurice. En vertu des lois constantes à Madagascar, le gouvernement a l’autorité de vendre aux enchères ce bois. Le statut de ce bois ou ce que le gouvernement prévoit de faire avec n’est actuellement pas clair. Également en Octobre, le Directeur de l’Environnement et des Forêts dans le Nord de la Sava, où une grande partie du bois précieux de la nation peut être trouvé, a été limogé en raison de preuves de sa complicité dans les activités forestières illégales. L’intimidation des forestiers et des autres membres du personnel national des parcs qui tentent de réprimer le problème a également été signalé depuis des mois.

(...)

¶ 6. (SBU) La plupart des bois illégaux semblent être destinés à la Chine, selon les observations préliminaires d’une enquête menée par Global Witness et l’Environmental Investigation Agence. Les entreprises et les opérateurs ont été identifiés, dont une société allemande. Une société américaine a été nommée, et le US Fish and Wildlife Service coopère avec d’autres organismes pour enquêter sur la nature des importations de bois de rose de l’entreprise.

20 janvier 2010, Marquardt, ambassade d’Antananarivo

7. (U) DESTRUCTION DE BOIS PRECIEUX : Le 31 décembre 2009, le récemment nommé Premier ministre Camille Vital a signé un texte autorisant l’exportation de bois de rose de Madagascar à continuer. Cette autorisation annule un texte antérieur, qui avait déclaré qu’il était illégal d’exporter des bois de rose après le 30 novembre 2009. Il est estimé que 200 conteneurs de bois de rose d’une valeur de 40 millions de dollars dans la région de Sava vont maintenant être exportés. L’ambassadeur Marquardt sera l’hôte d’une réunion des partenaires techniques et financiers le 21 Janvier pour déterminer une réponse commune à cette évolution indésirable.

1er février 2010, ambassade d’Antananarivo

Qui en bénéficie ? Quelques commerçants et les fonctionnaires corrompus
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¶ 13. (SBU) La cause primordiale de l’exploitation illégale des ressources naturelles des ressources continue d’être l’anarchie générale qui règne dans Madagascar. Le gouvernement de facto perçoit les ressources naturelles comme une source immédiate de revenus. Les gains à court terme l’emportent sur la nécessité de prendre en compte les effets à long terme sur la gestion d’un environnement durable. Une quantité importante de ressources précieuses sont perdues par cette récolte incontrôlée de bois, alors que les ruraux malgaches ne bénéficient que marginalement de ce commerce illégal de bois précieux, comme la valeur internationale du bois exporté est plus de 600 fois le prix touché par celui fait la collecte.

¶ 14. (SBU) La table ronde des partenaires environnementaux a commandé une étude sur les coûts et les avantages économiques de l’exportation de bois franc en Novembre 2009. En comparaison avec une quantité moyenne de 1204 mètres cube par an entre 2000 et 2005, 1211 conteneurs d’une contenance d’environ 26 642 mètres cube de bois précieux ont été exportés au cours des dix derniers mois après les deux arrêtés interministériels publiés en Janvier et Septembre 2009. Cela correspond à une valeur totale d’environ USD 175 millions. La valeur des 325 conteneurs à exporter en vertu de l’arrête interministériel du 21 Septembre n’apportera que 15,5 millions de dollars de revenus « officiels » à l’État. Les paiements « non officiels » liés à la corruption sont considérés comme significativement plus élevés.

(...)

Commentaire : une tâche herculéenne
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¶ 17. (SBU) Les hommes d’affaires impliqués dans l’exportation de bois de rose sont relativement peu nombreux, et leurs identités sont connues depuis longtemps. Les autorités de fait pourraient résoudre le problème si elles le désiraient, mais des responsables de haut niveau bénéficient de ce commerce. Étant donné le manque de volonté politique de la HAT pour répondre à ces questions, les actions locales sont susceptibles d’avoir un impact limité en ce moment. Attaquer le problème en réduisant la demande internationale en Europe et aux Etats-Unis offre une alternative plus prometteuse. Fin commentaire.

13 février 2010, Yates, bureau de l’USAID d’Addis Abeba

¶ 22. (SBU) Les ONG de conservation ont exprimé leur déception face à la suspension du programme pour l’environnement de l’USAID. S’ils ont compris le besoin d’envoyer un message aux acteurs politiques de Madagascar, ils ont unanimement soutenu qu’un retrait mettrait en danger les 15 ans d’efforts de conservation dans le pays et créerait un vide qui permettrait à l’abattage illégal de s’élargir et de s’épanouir, au bénéfice de la trésorerie étranglée du gouvernement. Les ONG ont déclaré qu’elles pourraient poursuivre la majorité de leurs opérations sans l’assistance de l’USAID, mais elles ont noté que les ONG locales en souffriraient. Nous avons vu un tel exemple à Andasibe, où deux pépinières ont été consolidées en une seule pour des raisons financières, résultant en une perte considérable de semis.

Recueilli par Patrick A.

Notes

[1NDRL : Monja Roindefo

9 commentaires

Vos commentaires

  • 9 septembre 2011 à 10:21 | ZOZORO (#5338)

    Il un organe de contrôle qui s’appelle la CITES.

    Elle régule les entrées et les sorties (je parle de commerce internationale). Donc pour que ces trafiques passent, des autorités compétentes du pays preneur aussi sont mouillés. Mais entre dirigeants, ils se comprennent !!!

    C’est pour vous dire que c’est tout un réseau, et les malgaches (même nos dirigeants) ne sont que des pions, ou les fous du roi tout au mieux !

    • 9 septembre 2011 à 17:05 | da fily (#2745) répond à ZOZORO

      et moi le cavalier, faire cavalier seul est synonyme de liberté...

      no matter my friend zozoro...j’ai pas pu m’empêcher.

  • 9 septembre 2011 à 11:01 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Bois de rose...saisis à Maurice.

     Selon le quotidien l’Express mauricien :

    « Les hommes de l’Unité de lutte contre la drogue et la contrebande ,dirigée par le commissaire de police adjoint R..S..,ont déjà la confirmation de la Mediterranean Shipping Corporation (MSC) que le paiement a été effectué dans la grande île et NON à Port-Louis » concernant les conteneurs de Bois de rose (BDR) saisis il y a quelques mois.

    Manque de transparence,ce serait toujours la faute de l’autre.

  • 9 septembre 2011 à 11:05 | Rakoto (#1922)

    It is stupid of the Malagasy government, the civil servant and those economic operator to sell these rosewood at that price. It is clear that USA and China are the two countries at fault for the illicit exploitation of rosewood. The main reason they do it is money ! Rose wood are the best for making electric guitar, and a big company like« Gibson » in US is famous for its rose wood guitars (it sounds the best because of the rose wood). The market value of these guitars is between $400 to $3000 . The cheap guitar will have a thin strip of rosewood about 90cm long and 0.5cm thick. Work it out how many guitar they can make from one tree log ! Oh Ra Malagasy, you destroy your forest for what ? a 4x4 ? to show off that you can live like the white man in Andafy ? The sad thing is that most of the money received from USAID and other NGO are spent on 4x4 and the salary of their consultants. Go to WWF, Antsahabe and the environment pretection office in Antaninarenina and you will see how flashy they are. A money raised in Europe from door to door donation and charity event. The poor villagers are lucky to receive a bar of soap or a tin of milk, something they want to throw away in Andafy anyway. I call upon those responsibles in Madagascar to stop destroying our forest, in a long run we will earn more money with tourist visiting our forest than chopping it for log or charcoal. If we really want to protect our forest it is time to think about the energy source strategy in Madagascar especially since the discovery of the natural gas in Sakara. What we do for the moment is a symptomatic treatment not a long term cure. ONG and UN in Madagascar, please don’t spend your money on 4x4, the little money you receive please keep it in Madagascar, think about your other fellow citizens. Vazaha in Madagascar working for these environment protection organisation, please set yourself a good example, you are there to help the country and for charity not to show off.

    • 9 septembre 2011 à 14:07 | da fily (#2745) répond à Rakoto

      You should say that Gibson stopped making guitars with rosewood, ok for Les Paul sound but it’s now possible to make it right with another wood. But China continues to craft their doors and beds for example, with this wood.

      We should think about us, our country and childs, make money is not the most important, but can we expect differently ?

    • 9 septembre 2011 à 18:04 | Jipo (#4988) répond à da fily

      Yes U can ! encore faut - il le vouloir , grand sujet philosophique .

  • 9 septembre 2011 à 12:02 | niry (#210)

    Dans la vie, il y a 2 types de personnes : les arnaqueurs qui se croient + intelligents et qui veulent tout piller d’un coté, et de l’autre, les k.ons qui se font pillé benoîtement leur richesse. Des fois, les arnaqueurs ont affaire à moins k.on parmi les autres k.ons.. mais bon.. et pour un couple d’espagnol arrêté, combien sont passés entre les mailles ?

    • 9 septembre 2011 à 18:07 | Jipo (#4988) répond à niry

      tout dépend de la taille des « mailles » et des « cons » .

    • 10 septembre 2011 à 02:29 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Jipo

      jipo,

      pour la dernière recommandation :

      allez coucher,on n’a rien à cirer de la taille des...

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com