Il faut faire taire la course aux intérêts personnels ; il faut demander aux candidats de l’opposition de se désister au profit du candidat opposant le plus en vue. Ce sont entre autres les revendications ou souhaits de la diaspora tuléaroise établie en France. En contact permanent avec l’île, la Diaspora tuléaroise de France met en garde les électeurs contre toutes manœuvres visant à détourner leurs choix et les invite à déployer tous les moyens dans cette perspective.
Évoquant les actions conduites par des anciens, depuis les Sadiavahe (1915), Jiny Panama (1947), Monja Jaona (1971) jusqu’à Laha Gaston (1992), elle réclame des représentants percutants, prêts à dire NON quand il le faut, et non des béni-oui-ouistes, des thuriféraires et autres caciques. Elle admet que ces élections ne sont ni légales ni légitimes, toutefois elle estime que la stratégie de la négation par l’abstention ou la politique de la chaise vide ne servent guère le combat contre l’hécatombe socioéconomique et l’exclusion. Ainsi, la Diaspora tuléaroise appelle à voter pour les candidats de consensus de l’opposition afin de mettre un terme aux multiples errements du pouvoir actuel.
Le Sud est de nouveau au centre des préoccupations des dirigeants. Les élections approchent. Les derniers résultats des scrutins populaires ne les rassurent pas. Le « hasard » de la programmation des séances de formation à l’intention des chefs fokontany a été l’occasion pour le président de la République, de séduire les « leaders » du Sud et de continuer à promettre de l’eau et des richesses. Le premier mandat n’a pas été concluant en la matière. Le MAP changera-t-il quelque chose ? Des projets à profusion qui doivent être conduit avec les chefs fokontany ont été annoncés. Quid de la sécurité ?
En tout cas, on dira avec la Diaspora tuléaroise que « l’histoire n’est qu’une galerie de tableaux où il y a beaucoup de copies et peu d’originaux ».
