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Editorial

En mauvaise posture

jeudi 18 septembre 2008 |  1765 visites  | RAW

Les nouveaux bacheliers de la Capitale ont vu leur effectif accru grâce au gouvernement qui a exercé son contrôle sur les notes des candidats recalés lors de la publication des résultats voici déjà près de trois semaines. C’est la fête dans les foyers des candidats qui ont été « repêchés » par cette initiative du gouvernement. Ils sont très nombreux et de toutes les séries.

Nous ne nous étalerons pas sur le succès de ces candidats qui auront encore beaucoup à faire pour leurs études supérieures. Nous attirons plutôt l’attention sur la souveraineté des correcteurs, sur le professionnalisme des personnels administratif et technique mais surtout sur la confidentialité des tâches qui leur ont été confiées.

L’Office du Baccalauréat en charge de tout ce personnel et de l’organisation du début à la fin du processus n’est pas exempté de critiques et est, à beaucoup d’égards, taxé d’être médiocre. Car la faille, dans ce que le gouvernement a révélé comme telle, réside en plein dans les procédures de relevé des notes, de transcription et de publication des résultats. Si le correcteur et le corps délibérant sont épargnés par les critiques, leur souveraineté est tout de même mise en cause par cette intrusion du gouvernement dans l’affaire pour corriger les erreurs commises par le personnel technique de l’Office du Bacc. Des sanctions ont-elles été appliquées contre les responsables ? Ou bien est-ce l’opportunité offerte pour remettre en cause l’autorité et la souveraineté de l’Université et de l’Office du Baccalauréat ? Doit-on s’attendre les prochaines sessions du bac dans la capitale, à ce que des membres du gouvernement ou ses représentants surveillent les correcteurs et les personnes en charge de transcrire les notes ? Doit-on aussi s’attendre à ce que ce soit alors le gouvernement qui délivre le diplôme mais non plus l’Office du bac ? La réforme de l’Education nationale pourrait-elle arriver à ce point ?

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