- Yasmine, une artiste peintre sympa inspirée et créative .
Fidimalala Yasmine est une jeune peintre bourrée de talents. D’une fraîcheur presque aussi vivifiante, ses toiles peignant la femme face à l’amour n’excluent pourtant pas un vertigineux mariage de couleurs d’une grande expressivité. L’exposition qui se tient au Rarihasina jusqu’au 13 avril prochain est surtout dédiée à son père, qui n’est autre que le général Fidy.
• M.T : Quand on est peintre, cela suppose un passage (forcé) dans une école...
Yasmine : « En fait, c’est mon père, le général Andrianafidisoa qui m’a encouragée à peindre. C’est lui qui m’a aidée du point de vue financier et matériel. Vraiment, il m’a épaulée avant que je sois arrivée à ce stade... Oui, mes études de cet art remontent à l’époque où je devais être opérée à l’extérieur. Car après mon Bepc, je me consacrais entièrement dans mes études justement dans une institution d’art en Europe. J’ai failli y rester longtemps encore mais mon séjour arrivait à son terme sans que l’autorité du pays qui m’hébergeait n’ait pas consenti à le renouveler. A part cela, ma première expo remonte en 1998... »
• C’est bien dommage. L’abstrait selon votre sensibilité ?
« L’on veut y véhiculer des idées. Et comme je suis de nature romantique, j’ai voulu toujours transmettre mes émotions intimes à travers ce que je peins. Tenez cette toile qui parle de la vie en rose. En amour, il existe toujours cette sorte promesse qu’on est loin de réaliser, mais surtout aussi difficile à quérir... Et voilà le résultat ! »
• Dites, vous arrive-t-il de puiser vos inspirations dans la musique ?
« Je ne pourrai presque même pas m’en passer. C’est la raison évidente de la présence de cette chaîne qui diffuse toutes ces musiques dans la salle. Le titre de Julio Iglesias « Un jour tu ris, un jour tu pleures » m’a autant bouleversée, si bien que j’ai été poussée à le peindre (elle nous montre le tableau en question). Oui, mon œuvre est inséparable de la musique… »
