L’arrivée de Yvan Randriasandratriniony à la présidence du Sénat annonce une nouvelle ère. Ce qui impliquerait une nouvelle méthode de travail et un nouveau style de gouvernance. La restructuration de cette troisième Institution de l’Etat est incontournable pour la simple raison que le nombre des sénateurs a été réduit de 90 à 33. Il n’y a plus six vice-présidents et deux questeurs comme durant la précédente législature. La création du poste de rapporteur général appelle une autre réorganisation interne. Avec ce nombre réduit de ses membres, le Sénat verra logiquement son budget diminué. Le bureau permanent de la Chambre Haute se penchera sur ces questions la semaine prochaine. Le Sénat aura incessamment son nouvel organigramme.
- A Anosikely comme à Tsimbazaza
La suppression éventuelle de certains services ou de certaines directions étant évoqué, le nouveau président Yvan Randriasandratriniony serait obligé de ne plus renouveler le contrat de travail des contractuels au sein de cette Institution. Comme c’est le cas à l’Assemblée nationale depuis l’arrivée de Me Jacques Sylla aux commandes de cette Institution connue pour le nombre pléthorique de son personnel. En tout cas, cette politique d’austérité positivement accueillie par les contribuables ne devrait pas être limitée à la réduction du personnel d’une Institution ou d’un ministère. Des contribuables trouvent anormal que dans un pays très pauvre comme Madagascar, des membres du gouvernement et du bureau permanent de l’Assemblée nationale et du Sénat jouissent des avantages exorbitants. Quid du président de la République qui, chaque fois qu’il sort à l’extérieur, embarque une forte délégation à bord de « Force One » ?. L’exemple doit pourtant venir d’en haut.