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vendredi 19 avril 2024
Antananarivo | 23h22
 

Société

Affaires de la ville des milles

Edgard Razafindravahy se fait petit

samedi 24 avril 2010 | Rakotoarilala Ninaivo

Lors de la visite du chantier de construction de l’Hôtel de ville, qui a eu lieu dans l’après-midi du jeudi 22 avril 2010, le premier magistrat de la ville, le président de la Délégation spéciale (PDS) de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) n’a prononcé aucun mot à la presse, alors que c’est lui qui devrait occuper le nouveau bâtiment d’Analakely une fois achevé. La place a été donnée à Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoeina, pour parler de la rencontre à Pretoria, prévue se tenir le 28 avril prochain.

Ce n’est peut être qu’une coïncidence, mais cela fait longtemps que la population de la capitale n’a plus entendu un discours du supposé premier magistrat de la ville. C’est toujours le commissaire Alexandre Rabearisoa, le directeur de cabinet d’Edgard Razafindravahy qui prend la parole au nom de la commune. C’était le cas lors de la cérémonie d’investiture du président de l’université d’Antananarivo. Il y a aussi le service de la communication de la commune qui prend quelquefois la parole à la place du PDS de la capitale.

Deux mondes opposés

Si il avait été reproché à Michèle Ratsivalaka par les membres du conseil municipal son inaction et son manque de dynamisme, l’actuel PDS représente un cas totalement inverse. Il semble que certaines personnes lui reprochent de trop manifester, à tel point qu’il risquerait de voler la vedette à certaines stars politiques malgaches. Il est aussi devenu une tradition pour les habitants de la ville des milles, depuis trois mandats de maire, de pousser le premier magistrat de la ville à la tête du pays.

À l’époque où le PDS Edgar Razafindravahy osait encore prendre la parole en public, il s’était montré dynamique et s’est fait des ennemis parmi les commerçants de rue. Il avait aussi fait usage de sa qualité d’opérateur économique et obtint une collaboration avec d’autres grands opérateurs ou sociétés comme Jovenna, Total ou Henri Fraise.

Mais tout cela est loin derrière lui en ce moment. Il se fait tout petit et se fait presque oublier par l’opinion publique de la capitale. Pourtant, l’assainissement face aux constructions illicites ou les remblais sauvages l’attendent encore. Il en est de même pour l’entretien routier de la capitale.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 24 avril 2010 à 11:56 | Rainivoanjo (#1030)

    La confusion des roles est l’une des plaies de Madagascar. N’a-t-on jamais entendu parler de « personnages » importants qui s’octroient de passe-droits depuis tous les temps, tout gouvernement confondu ? Quand on voit l’état de la capitale, cela fait pitié. Ce sera d’ailleurs intéressant de savoir combien de milliards ont été reçus pour reconstruire cet hotel de ville et depuis combien d’années et qu’est ce qui en a été fait !

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