Lucie R., une mère de huit enfants est accusée d’avoir tué son nourrisson. L’histoire s’est passé à Fenoarivo il y a deux ans. Dans le certificat médical, l’on établit alors que celui-ci présentait des bleues comme ayant subi une compression au niveau de la tête. Diagnostic : le bébé aurait été étouffé. Et surtout, d’autres parties de son corps ont été marquées par des contusions de même nature, justifiant ainsi l’infanticide. La propre mère de la criminelle présumée était également pointée du doigt pour complicité d’avoir l’aider à enterrer le nouveau-né. Toutefois, la coupable avait été déjà relaxée au bénéfice doute lors d’un premier procès. Ce qui n’était pas du tout du goût des quartiers mobiles du village qui étaient revenus à la charge pour attaquer les deux mères de familles.
Cadavre déterré
Le conseil pour la défense des présumées coupables n’a pas hésité à expliquer qu’une telle mère de famille aussi nombreuse n’aurait pas été capable de mettre un terme à la vie de son nourrisson. Mieux, l’avocat avançait que les marques bleues sont les conséquences des habitudes alimentaires des premières. Elles avaient mangé trop fréquemment de brèdes laissera ainsi de tels stigmates sur le bébé. Ce que les quartiers mobiles ont vigoureusement contesté. Après avoir déterré le cadavre, ils ont porté une fois de plus l’affaire devant la cour criminelle. Mais hier, madame la présidente de la cour ayant récemment décidé la condamnation à mort d’un bandit, a préféré relaxer les deux coupables présumées. Et ce, au bénéfice du doute.
