Du professionnalisme dans le domaine du cinéma malgache, selon Gérard Razafindrakoto, le président du Sendikan’ny Matianin’ny Sarimihetsika malagasy (SMS) ou syndicat des professionnels du cinéma malgache, ce mardi 12 avril lors d’une conférence à l’espace Rado du ministère de la Culture à Ambohijatovo. Le cinéma malgache évolue en fonction de l’évolution de la technologie et il rencontre beaucoup de problèmes en raison de la multiplication des pirates. « Seules 5% des parts de marché reviennent aux producteurs et les 95 % restants aux pirates » affirma le président. Mais le syndicat comporte d’autres membres que les producteurs. « Rappelons que 6000 personnes vivent du cinéma », continue t-il. Ainsi ce syndicat est fondé pour défendre leurs droits (en tant que producteurs, acteurs, réalisateurs,…) et être le rempart des professionnels dans le domaine cinématographique, car dans le cinéma, c’est l’image qui parle. Les pirates détruisent complètement l’avenir du cinéma malgache, aussi il est primordial de valoriser toutes ces productions. Le syndicat est ouvert à tous ceux qui sont touchés dans ce domaine.
Appel à l’État
Le président de SMS a lancé un appel à l’État, afin d’atteindre ces objectifs pour améliorer le cinéma malgache et pour lutter contre les pirates. Et s’il y a des partenariats conclus avec la commune urbaine d’Atananarivo et avec le ministère de la Défense nationale, cela ne suffit pas. « Il faut surtout aider l’OMDA à réduire ou à annuler le prix de l’hologramme sur les DVD, CD et VCD, car c’est trop cher pour eux », conclut-il. Même si un accord entre le syndicat et l’OMDA a permis de rendre provisoirement gratuit l’hologramme, et alors que dans le même temps, l’OMDA s’est engagé à débloquer les droits qu’il doit reverser aux producteurs.
