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Société

Ambohitsaratelo

Doute sur l’intention d’un masseur d’empoisonner sa famille

jeudi 11 décembre 2008 | Franck Raj

Un an après la mort de son bébé d’un an et demie à cause d’un « mofoakondro » (beignet de banane) que son père lui a donné. Celui-ci a récidivé l’année 2006. Cette fois, c’était des brioches et du lait qui ont provoqué le mal chez tous les membres de sa famille. Mais pas plus tard qu’hier, c’était le coup de poker à la cour criminelle d’Anosy. Car malgré toutes ces accusations qui ont pesé sur lui, le père de famille, qui est masseur de profession, a été finalement relaxé au bénéfice du doute. Coup de poker malgré surtout le fait que l’avocat général entendait maintenir jusqu’au bout la poursuite contre le coupable présumé. La plaignante n’est autre que sa femme, principale victime des brioches ou du lait que le premier lui a offert un certain jour de juillet 2006. A l’époque, son aîné de 9 ans ainsi qu’une fillette de 6 ans présentèrent les symptômes d’un grave empoisonnement après avoir ingurgité ces denrées. Leur voisin ainsi qu’une responsable du fokontany ont été les témoins des vomissements répétés et les convulsions des petits. Avant le drame, le gamin s’est plaint du goût atroce du lait.

Ce qui étonne dans les déclarations de l’accusé devant le juge d’instruction, c’est son aveu du crime. Le masseur en question a déclaré avoir été contraint d’agir de cla sorte à cause de la difficulté de la vie. Pire, il aurait déclaré devant les enquêteurs qu’il a mis de l’insecticide dans le lait en poudre. A preuve, quand le drame de juillet 2006 s’est produit, ses voisins n’avaient qu’une seule phrase entre les lèvres : « Et voilà qu’il recommence ! ». Or, devant la barre, l’accusé s’est retracté. Le concerné raconte alors qu’il a été poussé à avouer à cause des coups et des violences qu’il a subis lors de son interrogatoire. Ce qui explique probablement la décision de la justice de croire à certains égards en ses paroles.

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