Les appuis du Japon ne seront pas limités à l’économie proprement dite mais s’étendent aussi vers les autres secteurs. Le Premier ministre japonais lance un appel pour faire augmenter deux fois plus la production du riz en Afrique qui est actuellement 14 millions de tonnes. Et, ce, dans les 10 ans à venir.
Le Japon s’est dit déterminé à coopérer avec d’autres pays et organisations internationales en la matière. D’ailleurs, il a ses expériences dans ce domaine. Car, c’est un pays ou le riz reste toujours l’aliment principal. On parle beaucoup actuellement du riz
appele « Nerica » ou
« Nouveau riz pour l’Afrique ». Ce nouveau produit a ses caractéristiques particulières. Il pousse avec moins d’engrais et résiste aux parasites, pour ne citer que ces deux exemples.
Aide alimentaire d’urgence
Toujours au niveau des produits alimentaires, le Premier ministre du Japon a fait savoir lors de la Ticad IV, l’existence d’un programme d’aide alimentaire d’urgence pour un montant d’une valeur de 100 millions Usd. Une grande partie de cette aide sera destinée à l’Afrique. L’aide est arrivée a point nommé. On assiste aujourd’hui à l’augmentation des prix des denrées alimentaires sur les marchés mondiaux.
Au niveau de la santé, le Japon envisage de former 100.000 personnes en Afrique. Et ce, pour faire face à un manque d’effectif de médecins et d’aides-soignants. Il s’engage aussi dans l’amélioration de la santé de la mère en lançant le carnet de santé. Celui-ci permet de suivre l’état de santé du titulaire de ce carnet. Il y aura également l’envoi des chercheurs japonais dans les Universités et les Instituts de recherche en Afrique.
En matière d’éducation, 1 000 nouvelles écoles, soit 5 500 salles de classe, seront construites dans les 5 années à venir. Madagascar a déjà bénéficié d’une telle aide.
Herimanda R.
(Yokohama, Japan)
