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Divers

Litige foncier

Dix ans de travaux forcés pour deux frères

vendredi 22 août 2008 | Franck Raj |  643 visites 

Pour un litige concernant des parcelles de champs, Armand R. a trouvé la mort suite aux coups donnés par quatre membres d’une famille. Lapidation, coups de hache et de coutelas devaient entraîner de profondes entailles sur la tête, le cou et la nuque et donc la mort du premier dans la boue d’une rizière. L’affaire remonte en octobre de l’an dernier. Verdict de la cour hier : dix ans de travaux forcés pour deux frères impliqués directement dans le meurtre avec préméditation, et cinq autres pour le père de famille et son benjamin. En outre, ils se verront obligés de payer 4 millions Ar de dommages - intérêts à la femme et aux filles du défunt.

Versions contradictoires

Même la description de la scène de ce meurtre par les 4 prévenus a été très contradictoire. Ce qui a d’ailleurs amené le défenseur de la famille du défunt à déclarer que ces derniers ne font que chercher à disculper au moins le père et le benjamin de la famille. Mais au fond, ces individus avaient préparé leur coup très tôt dans la matinée du 22 octobre 2007 en attendant de pied ferme la venue sur place d’Armand R, et en feignant de labourer le champs, cet objet de litige de longue date entre les deux parties. A ce dessein, père et fils ont d’abord dissimulé leurs armes.

Rixe

Et quand quelqu’un a prévenu Armand que des gens travaillent dans son champs, ce dernier s’est précipité sur les lieux non sans colère. Et c’est là que les autres l’ont tué. L’avocat de la victime a insisté que les meurtriers ont épargné le fils adoptif d’Armand dénommé D. Ce qui explique que les griefs devaient concerner particulièrement et uniquement feu Armand. « Ils espèrent qu’en tuant A., la terre leur reviendrait automatiquement », continue-t-il non sans demander

10 millions Ar à titre de dommages et intérêts. Mais le procureur fut aussi catégorique. Celui-ci a fait valoir l’existence de deux témoins au meurtre dont les versions renforcent la véracité des faits inculpant la famille assassine. Il a réclamé que la loi soit appliquée sur les coupables.

Toutes ces charges ont donc supprimé d’un trait l’hypothèse d’une légitime défense avancée par le défenseur des prévenus. Cette hypothèse s’appuyait sur le fait qu’Armand aurait dû menacer le père de famille de sa hâche en l’insultant. Ce qui devait provoquer, selon lui, la rixe entraînant le décès.

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