Sensibiliser le public étranger au concept d’Îles Vanille, c’est l’idée principale de l’atelier qui s’est déroulé à l’Ile Maurice avec les opérateurs du secteur touristique de Madagascar, des Comores, des Seychelles et de la Réunion. Ce nom de marque n’existe que depuis le 4 août dernier, lors de la réunion des représentants des Comités de Tourisme de la zone de l’Océan Indien qui a eu lieu à la Réunion. Et il sera proposé pour la première fois aux touristes potentiels lors du salon Top Résa, qui va se tenir à Paris du 21 au 24 septembre. Et à terme, en 2012, c’est sur un stand commun que les îles de l’Océan Indien devraient se présenter aux professionnels du tourisme des Îles Vanille dans les grands salons internationaux.
« Un partenariat qui ne peut être que gagnant », selon les acteurs du secteur touristique, qui peaufinent ce projet depuis plusieurs mois. L’idée est de vendre des voyages sous forme de packaging, en exploitant la complémentarité des différentes îles. La destination « Iles Vanille » sera ainsi proposée non seulement à la clientèle traditionnelle des pays occidentaux, mais aussi et surtout à celle des pays émergents. L’Inde, la Chine et les « dragons » asiatiques fournissent en effet un contingent sans cesse croissant de touristes à satisfaire.
Encore des obstacles
Pour que les voyages proposés soient véritablement compétitifs, il reste maintenant à convaincre les compagnies aériennes d’y mettre du leur.« Cet aspect est essentiel au projet et il faudra que les compagnies aériennes, qui soutiennent le projet, puissent rapidement mettre en place une rotation efficace au niveau des différentes îles tout en s’assurant une profitabilité adéquate », a expliqué au site Île Maurice Tourisme Infos le ministre mauricien du Tourisme, Nando Bodha, qui a également parlé de son souhait de mise en place d’un « vol horaire » entre l’île Maurice et l’île de la Réunion.
Autre difficulté majeure, les modalités d’accès des voyageurs aux différentes îles. Le Premier ministre mauricien, Navin Ramgoolam aurait évoqué la question avec le président français Nicolas Sarkozy lors de son passage en France récemment. Ce dernier aurait été sensible aux arguments avancés. Il semble donc qu’on puisse d’attendre à de prochaines avancées dans le domaine de la libre circulation des touristes dans la zone de l’océan Indien.
Vos commentaires
L’Ile Maurice, les Seychelles et de la Réunion sont des destinations qui font encore un peu rêver les Européens.
Madagascar et les Comores un peu moins, à l’exception peut-être de Mayotte.
Certes l’idée de trouver quelque chose de neuf a proposer est a saluer.
Ceci dit aussi bien à Maurice qu’aux Sychelles il n’y a pas vraiment de vanille, cela peut donc ressembler à de la publicité mensongère.
Décider de lancer une nouvelle image touristique avant de s’assurer du concours des transporteurs aériens c’est comme mettre la charrue avant les zébus.
Dans les destinations proposés, les possibilités d’hébergement ne sont pas encore à la hauteur de ce que peuvent attendre les touristes fortunés qui pourront se payer un circuit de vacances.
A mon humble avis un élément important a été oublié. Toutes les destinations citées sont francophones et anglophone, et deux d’entre elles sont particulièrement francophobes. Du moins c’est ce qui ressort de la consultations de site et forums sur internet.
Force est d’admettre que ce n’est pas très porteur.
En outre comme par hasard ces deux destinations ont des formalités de police et de douane qui ne sont pas très attrayantes et qui servent plutot de repoussoir à touristes. Et ce quand bien même la population qui est derrière ces formalités est super accueillante.
Parmis les destinations concernées pas ce projet, Madagascar a des choses à vendre. Malheureusement les malgaches se sont évertués dans les dernières décennies, a massacrer l’image de ce beau pays qui semble ne pas être le leur, vu le peu de cas qu’ils font de son entretien.
Le tourisme à Madagascar n’est pas foutu (excusez le terme) mais le tourisme visé n’est pas vendable tel que les concepteurs le veulent.
L’Ile Maurice, les Seychelles et de la Réunion sont des destinations qui feront venir les Européens.
Mais ils éviteront Madagascar et les Comores.
Ce deux derniers pays sont connus pour la misère de l’un et les crash d’avions pour l’autre.