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Société

Après l’incendie de Behoririka

Des pluies de plaintes en vue

vendredi 10 août 2007 | Alphonse M.

Plusieurs magasins appartenant à des nationaux, des ressortissants chinois, karana et africains, sis au quartier de Behoririka, ont été ravagés par le feu, mardi dernier. Pour l’instant, l’on ignore les causes exacts du sinistre en attendant les résultats des enquêtes. Selon des informations recueillies sur les lieux, les victimes ont l’intention de porter plainte contre X pour pouvoir déclencher les enquêtes afin d’éclaircir cette affaire. L’incendie est-il d’origine criminelle ou un simple accident. D’après toujours des témoignages des employés qui, notons-le, n’ont pas encore le droit d’accès à leur lieu de travail, le lendemain de l’incendie, le feu s’est produit au moment où la plupart du personnel a quitté Behoririka.

La dame propriétaire du bâtiment s’est adressée aux élements des sapeurs-pompiers, hier vers 11 heures, après avoir contacté sa compagnie d’assurance. Elle a sollicité les soldats du feu de ne laisser quiconque pénétrer à l’intérieur des magasins qu’après les travaux d’expertise, selon les recommandations des assureurs.

Malgré l’intervention à temps du corps des sapeurs-pompiers, ils ont eu du mal à maîtriser le feu. A preuve, 20 heures après le déclenchement du feu, des élements des sapeurs-pompiers étaient toujours visibles sur les lieux du sinistre. Un capitaine en service à Tsaralalàna a affirmé que ses éléments n’ont pas rencontré des problèmes au niveau des matériels, et encore moins sur le débit de l’eau. Huit voitures spécialisées pour ce type de sinistre ont été mobilisées avec un peu moins de trente éléments. Quant à l’ASECNA d’Ivato, elle a mobilisé un camion citerne accompagné de huit élements.

Une politique à revoir

Quoi qu’il en soit, il est grand temps de revoir la politique nationale en matière de lutte contre l’incendie et de renforcer les règlementations au niveau de normes sécurité dans chaque construction en vue de faciliter l’intervention des soldats du feu. Faut-il signaler que plusieurs immeubles de la capitale ne sont pas dotés d’issues de secours. Même les salles de spectacles, les night-clubs… n’ont pas de portes de secours.

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