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Editorial

Des partis

jeudi 6 septembre 2007 | RAW

Il est évident que le paysage des partis est en train de changer en mieux. Des initiatives se confirment malgré les perturbations engendrées par les législatives anticipées. Le dernier forum des partis a certes donné aux anciens l’occasion de ressusciter ou de prodiguer des conseils et de partager leurs expériences mais il a surtout été une opportunité pour la nouvelle génération d’émerger et aux formations politiques avérées de confirmer leur ambition sinon leur place.

La relève se prépare et on peut espérer que les politiciens versatiles ou les partis politiques sans idéologie ni projet de société disparaîtront. En tout cas, contrairement aux affirmations, il n’y a plus concrètement 150 ou 160 partis politiques dans le pays. Il y a à peine une vingtaine qui sont actifs et qui sont présents sur la scène nationale et osent affronter le verdict des urnes. On taira évidemment le parti TIM qui se présente comme un parti-Etat étant donné qu’il est né seulement une fois que son fondateur était au pouvoir. On écartera également les « indépendants » et partis satellites dont la présence dépend pour beaucoup du bon vouloir du parti au pouvoir.

Ceci dit, l’observateur relève une note de révolution dans la vie des partis politiques. Pour la première fois, les partis de l’opposition s’acharnent à se serrer les coudes et à trouver les voies et moyens pour se donner une image et se faire respecter. Des regroupements s’ébauchent au nom de l’opposition et pour sa crédibilité devant l’électorat et la communauté internationale. Depuis quelque temps il est vrai, l’assainissement en cours surprend, tel ce qui se produit au sein de l’Arema. Serait-ce le début de la fin pour ces 160 partis ? Il faut avouer que nombre de formations politiques n’existent que dans le papier ou dans les esprits. Heureusement que d’autres ont disparu comme le VS Monima ou le Vonjy Iray Tsy Mivaky ou l’UDECMA ou Vatomizana, ou Hetsik’Avaradrano au profit d’une idéologie ou d’un projet de société encore peu persuasif. D’autres n’osent pas affronter les urnes. Ils sont introuvables lors des présidentielles, des communales et dans ces législatives qui se dérouleront dans les prochains jours.

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