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Société

Justice

Des mésures plus sevères contre des agents pénitentiers

mercredi 3 décembre 2008 | Franck Raj

Une enquête judiciaire est ouverte ! Ces propos appartiennent à Fidy Mpanjato Rakotonarivo, le chef de cabinet du ministère de la Justice. Une décision qui tombe pile eu égard à la récente série d’évasion qui touchait les maisons de détention des 4 coins de l’île ces trois derniers mois. Une occasion aussi pour ce commis de l’Etat de citer les exemples de Mahajanga, de Tsiroanomandidy, de Toamasina et dernièrement à Ambositra. Néanmoins, il lui parait encore difficile de se prononcer sur les causes exactes poussant ces détenus à s’évader. Mais d’áprès le même responsable, il est vrai que ces actes tellement répétés forcent une certaine suspicion aux yeux du ministère de la justice.

Contacts permanents

Pour ce chef du cabinet du ministère donc, il existe trois facteurs ayant favorisé les évasions en milieu carcéral. D’abord, la vétusté des centres, l’irresponsabilité de certains chefs de circonscription pénitentiaire, enfin d’autres causes dont seule l’issue de l’enquête permettrait d’élucider. En attendant, la décision fut prise par le ministère tutélaire de punir les responsables de ces évasions. « À partir de maintenant, les mesures prises sont plus sévères. Tout agent désigné et prouvé comme responsable du pis-aller sera directement placé sous mandat de dépôt », assure Mpanjato Rakotonarivo.

Toujours dans cette liste des nouvelles mesures prises, des missions effectuées par le cabinet dans les différentes circonscriptions pénitentiaires. À preuve, elles datent seulement de la semaine précédente. Dorénavant, des contacts permanents seront établis entre le ministère et les chefs de circonscriptions des 80 centres existant à travers l’île. Ces derniers sont tenus à faire un compte-rendu presque journalièrement auprès du département ministériel. De son coté, celui-ci se penchera sur le problème de carence en équipement tel le sifflet, le talkie-walkie ou la dotation de ces centres en sirène. Enfin, il est vrai que le manque de personnel n’est pas à minimiser. Malgré la sortie annuelle de 100 nouveaux agents de l’Ecole d’administration pénitentiaire d’Ántetezambaro (Toamasina), nombreux opérateurs des centres de détention de l’île sont sur le chemin de la retraite.

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