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Société

Médicaments périmés et aiguilles usagées

Des médecins sèment la mort

lundi 8 octobre 2007 | Randria N.

Une multitude de flacons d’anesthésiques, en l’occurrence des petits flacons de xylocaïne dont la plupart étaient encore pleins ainsi que des aiguilles d’injections, c’est ce que nous avons découvert à même le trottoir en face d’un cabinet dentaire du côté de la rue Pasteur, en bas de la cité de la BNI à Antsakaviro, samedi dernier.

A n’en pas douter, il s’agit de médicaments dont la date de péremption a expiré ainsi que des aiguilles usagées qui ont été jeté là. Selon un membre du bureau de l’ordre des chirurgiens dentistes que nous avons immédiatement contacté, c’est une pratique qui frise l’inconscience. En effet, le plus grand danger dans ce cas c’est que quelqu’un les récupère et les revende avec tout ce que cela comporte de risque de contamination pour les futurs utilisateurs. Selon ce même praticien, le propriétaire du cabinet ferait l’objet d’un rappel à l’ordre de la part de du bureau. Ce qui n’est somme toute qu’une mesure logique mais peut-être insuffisante car, en attendant et avec la prolifération du virus du SIDA, c’est carrément la mort qui a été semée sur le trottoir car qui sait de quels germes ces aiguilles pourrait être porteuses.

Un cas d’homicide

Les autorités compétentes n’ont de cesse de faire des campagnes de sensibilisation sur la protection contre les grandes maladies transmissibles, et pourtant, si tant est que ces produits et autres matériels proviennent de ce cabinet, ce sont ceux qui doivent servir de modèle en matière de prévention, qui donnent le mauvais exemple. Ainsi des sanctions méritent d’être prises à l’encontre des auteurs de tels actes qui, sans nul doute, pourraient être assimilés à des cas d’homicide.

Par ailleurs, les médicaments périmés ainsi que les matériels médicaux usagés doivent être incinérés au lieu d’être tout simplement jetés aux ordures, une mesure qui est pourtant courante car très peu de nos praticiens possèdent d’incinérateur. La solution serait peut être de les amener au sein des centres hospitaliers qui se doivent d’en posséder l’appareil adéquat pour les détruire.

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