Sur la scène, trois instrumentistes jouant de la valiha, de la guitare et de la percussion nappaient le flot de paroles de leurs mélopées musicales. C’était à l’Alliance française mardi dernier.
Devant le micro, la dame telle une hypnotiseuse égrenait bien ses mots pour raconter son histoire qui fait allusion au « solika ».
evant elle, une assistance formée en majorité d’adolescents toute ouîe, d’écoliers tout curieux et essayant de saisir au maximum le sens de ce qu’on leur distillait.
Là, elle parlait dans la langue du pays et son nom est Marthe Rasoanantenaina.
Ensuite, ce fut le tour d’une autre dame, Helimihanta de reprendre la même histoire, mais cette fois dans la langue de Molière. Chaque version ne durait pas plus de 10 minutes.
« Ces contes m’intéressent beaucoup. Au moins, j’ai saisi l’essentiel de ce qu’on a raconté, et c’est déjà ça » a réiétéré ce jeune écolier faisant partie de l’assistance.
Les contes qui font partie de la littérature figurent parmi les patrimoines culturels d’un pays et surtout de Madagascar. C’est pour cela que les éducateurs devront toujours les relancer au goût du jour.
Il ne s’agit pas non plus de ressasser un passé fictif, mais surtout de rappeler aux plus jeunes que leur propre civilisation a indiqué un repère dans la mémoire collective. Un repère qui devrait faire partie de bagages intellectuels de tout adolescent qui se repsecte.
D’ailleurs, c’est ce qu’on vise avec ces contes parce que bon nombre de jeunes sont déboussolés par le phénomène de la mondialisation de la culture, qui n’est pas bien sûr la nôtre.... Sans oublier l’nfluence de la nouvelle technologie et que « manga » devient plus populaire que « Itrimobe » ou « Ikotofetsy sy Imahaka ».
Table ronde sur la chaîne des livres
A noter que Marthe Rasoanantenaina, en compagnie de Roddy et Cyprienne Toazara animeront une table ronde sur la chaîne des livres cet après-midi à 15h.
Ces trois importantes personnes auront à leur côté Marie Michèle représentant l’éditeur libraire Prédiff, ainsi que François, Helihanta et Patricia, responsables bibliothèque de l’Aft.
