L’atmosphère politique est loin d’être rassurante pour les dirigeants et les investisseurs étrangers installés à Madagascar. Des « feux » couvent dans certaines grandes villes du pays. Dans la Capitale, le bras de fer qui oppose la commune urbaine d’Antananarivo au pouvoir central a failli dégénérer. Il a fallu la concession du gouvernement pour éviter l’explosion.
À Antsiranana, l’opposition tente de mobiliser les gens dans la rue. Il a fallu le casse-tête du chef de région et du ministre de la Défense Manorohanta Cécile pour mâter le mouvement. L’ancien sénateur Jaotombo Ferdinand n’entend pas cependant s’arrêter là.
Dans la Capitale de Betsimisaraka, un mouvement de déstabilisation se concocte dans la cité universitaire de Barikadimy. Ceci explique le récent passage à Toamasina du Premier ministre Charles Rabemananjara. Ces foyers de tension préoccupent au plus haut point le régime. Le gouvernement n’est pas là uniquement pour réaliser le MAP, mais aussi pour gérer ces situations.