Pendant que la campagne électorale bat son plein, des électeurs de la Capitale s’interrogent sur la source des financements des candidats qui se disent potentiels. Pour le candidat du TIM Hery Rafalimanana, cette interrogation ne se pose pas. D’ailleurs, il s’agit d’un candidat présenté par le parti au pouvoir. Par contre, plus d’un se demandent sur la force financière du candidat indépendant Andry Rajoelina alias Andry TGV. Des observateurs politiques sont tentés de se poser la question : qui se trouve derrière ce candidat qui ne lésine pas sur ses moyens pour faire passer ses messages. Le nom d’un ancien dignitaire du régime de l’amiral Didier Ratsiraka, actuellement en exil forcé en France après la crise de 2002 est ces derniers temps cité comme sponsor de la campagne de ce candidat.
Haute stratégie politique
Pour ces exilés politiques, l’élection du candidat Andry TGV à la mairie de Tana constitue pour eux le seul (et le dernier ?) moyen leur permettant d’accélérer leur retour au pays ? Ils ont donc intérêt à injecter des milliards pour faire gagner ce jeune candidat. D’ailleurs, l’histoire a montré que maîtriser Antanananarivo, c’est maîtriser Madagascar. Autrement dit, si l’on veut réussir à déstabiliser le pays, il faut commencer par Tana. Les opposants agissent actuellement dans ce sens. Ils se montrent indifférents devant cette élection alors qu’ils agissent en cachette pour propulser un candidat à la mairie de la Capitale.
En tout cas, tous les moyens sont bons pour parvenir à un objectif politique quelconque. Les électeurs exigent cependant la transparence sur l’origine et l’identité des candidats en lice à la mairie de Tana.
Dès le début, le candidat Hery Rafalimanana a joué la transparence : un fils d’un inspecteur de douane retraité, ancien cadre de Socota, ancien directeur général du Magro et actuellement PDS d’Antananarivo. Et les autres candidats ?
