Le ministère de l’Education nationale n’a pas encore sorti le nouveau calendrier des examens du CEPE et du BEPC. Compte tenu de la fermeture prolongée et massive des écoles, des enseignants membres du groupement des enseignants éducateurs de Madagascar ou VMM (Vondron’ny mpampianatra mpanabe eto Madagasikara) réclament une décision concernant l’organisation des examens nationaux et l’achèvement des programmes scolaires de l’année scolaire en cours.
« Nous avons entendu qu’un programme limitatif sera entrepris cette année suite à la limitation du temps d’enseignement due à la crise sanitaire. Notre souci consiste en ceci : dans quelle mesure le ministère pourrait-il limiter le programme, car chaque enseignant a sa propre méthode en ce qui concerne l’achèvement du programme scolaire. Ainsi, les horaires des cours diffèrent pour chaque matière et pour chaque établissement. Comment gérer alors cet état de choses par rapport à l’élaboration des sujets d’examen ? C’est pourquoi nous demandons une prise de décision rapide et sérieuse concernant aussi bien l’organisation des examens officiels que la fixation des dates des épreuves et la fin de l’année scolaire », déclare Tsiry Andriamihaja, secrétaire général du VMM, hier.
Les enseignants membres de cette association ont aussi réclamé une rapide nomination d’un nouveau ministre de l’Education nationale en remplacement de l’ancienne qui vient d’être remerciée. Ils ont même suggéré que ce soit un technicien de l’éducation passé par tous les parcours dans l’enseignement qui sera nommé à ce poste.
De son côté, une source auprès du ministère de l’Education nationale a expliqué que la commission spéciale travaille déjà sur le calendrier des examens mais les dates proposées devront encore passer en conseil du gouvernement. Les sujets du CEPE auraient été déjà élaborés et les sujets du BEPC sont en cours de conception. Le ministère n’aurait pas encore établi de programme limitatif mais une réunion sera tenue ce jour autour des examens nationaux, entre la ministre intérimaire Elia Béatrice Asssoumacou et les membres de la commission spéciale.
