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Editorial

Derrière la « voix » des urnes ?

vendredi 21 septembre 2007 | RAW

Les formations politiques en lice dans cette course pour l’Assemblée nationale ont certainement leurs idées forces à faire valoir, ou du moins leur objectif à atteindre. C’est le cas vraisemblablement de celles qui ont présenté des candidats lors de la présidentielle. Il en est ainsi du parti fondé par Roland Ratsiraka, du Leader Fanilo, du Tambatra, du parti de Jean Lahiniriko, du MFM ou du TIM. Des candidats indépendants, plus ou moins, se sont aussi lancés dans la course.

Aujourd’hui dans ces législatives anticipées, on relève également sur la ligne de départ, le TIM, le MFM et la plateforme libérale pour la démocratie (ALDR), le Leader et la Plateforme de l’opposition (RPSD, Arema, USDM, PSDUM...), le parti de Roland Ratsiraka, l’AVI, le Tambatra et consort (Monima et Manaovasoa). En d’autres termes, le regroupement des formations politiques se poursuit d’un côté mais de l’autre, la démultiplication se redessine comme pour démentir la démarche en cours et encouragée par le contexte pour la réduction du nombre de partis politiques, car il faut le dire, la centaine de partis n’existe pas, contrairement à ce que l’on aime répéter pour dénigrer les politiciens et abêtir l’opinion.

En tout cas, dans la logique des raisonnements sains, et quand l’opinion veut accorder un certain intérêt aux partis politiques, elle ne peut que renoncer et remettre en cause, pour ne pas dire rejeter, les transfuges de dernière heure. À beaucoup d’égards, et dans la mentalité sinon dans le mode de pensée malgache, les traîtres ne dégagent que mépris et déshonneur ; « manalabaraka » dit-on. D’habitude, le malgache comprend les « centristes » ou ce qu’il appelle le « misabaka » mais il ne peut facilement accepter les traîtres. Quelles que soient les explications qu’on s’efforce de lui donner et quelle que soit la stratégie ou les buts à atteindre. Et cela est vécu aussi bien dans le Nord que dans le Sud. Les exemples ne manquent pas. Dans le Nord l’exemple de fidélité est le président Albert Zafy tandis que dans le Sud, le nom et la figure de Monja Jaona ou du Dr. Emmanuel Rakotovahiny sont dans les esprits.

Tout cela pour dire que l’opinion et le vécu ne font pas toujours bon ménage avec les urnes ou plutôt ses résultats. À en croire la presse ou les communicateurs de certains candidats, les résultats sont déjà connus.

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