« Pour continuer à exercer tranquillement, se développer et prospérer dans notre secteur, vivons caché ». C’est aujourd’hui le secret partagé par beaucoup d’opérateurs et entrepreneurs d’une certaine envergure. C’est ce qu’ils disent presque tous quand ils refusent de répondre favorablement aux socillicitations des gens de la presse. La réponse est la même dans n’importe quel secteur. Sinon ces opérateurs vous disent qu’il faut attendre le moment opportun car il y a des moments pour se taire et d’autres pour parler.
Soit ! Mais quand ces opérateurs succomberont ou se trouveront un à un en face de problèmes imprévus et cruciaux tel le cas de Andry Rajoelina récemment, ou celui des « Trois Frères » en leur temps, des cas connus du grand public, on s’interroge sur ce qu’ils vont dire. Que va-t-il rester de ce déjà faible tissu économique ? Pour l’instant, on se demande pourquoi les groupements professionnels d’entreprises ou les syndicats d’opérateurs sont-ils muets ? Le problème ne concerne-t-il pas la profession ou la libre entreprise ? Le contrat de marché n’est-il pas mis en cause ?
Autant de questions qui demeurent sans réponse et qui ne semblent pas intéresser l’ensemble des agents économiques.
Quelque part, on serait tenté de penser que nos entrepreneurs et leurs groupements ferment les yeux sur ce qui peut arriver à chacun des membres pourvu que cela ne porte pas atteinte à la corporation ou au business des grands. On se dit, que « cela n’arrive qu’aux autres ».