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Tribune libre

Déclaration de Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU

vendredi 4 septembre 2009 |  2049 visites 

Le Secrétaire général exhorte le Président de la Haute Autorité de
Transition à Madagascar et les autres parties intéressées à adhérer à
l’esprit des accords de Maputo. Il invite les autorités à parvenir à un
consensus sur la composition du Gouvernement d’Union Nationale prévu dans
l’Accord Politique de Maputo signé le 9 août. Il réitère qu’il n’y a pas
d’alternative à un accord politique et à une transition consensuelle. Le
Secrétaire général appelle toutes les parties et tous les secteurs de la
société malgache à maintenir le calme afin de faciliter une résolution
pacifique de la crise.

L’Organisation des Nations unies demeure engagée par le biais de l’Equipe
conjointe de médiation pour Madagascar. Elle se déclare prête à soutenir la
mise en œuvre des Accords de Maputo et à accompagner le peuple malgache
dans ses efforts pour un retour à la normale.

La Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.

New York, le 3 septembre 2009

5 commentaires

Vos commentaires

  • 4 septembre 2009 à 10:45 | rota rakotomalala (#2628)

    Tiens, tiens, Monsieur Ban Ki Moon se manifeste enfin !

    Voici un mail que j’ai envoyé Dimanche, 10 Mai 2009, 22h46mn 36s à outreach@africaaction.org

    A l’attention de Monsieur le Président des Etats Unis d’Amérique,

    A l’attention des Représentants des pays membres de l’Organisation internationale des Nations Unies

    Monsieur le Président,
    Messieurs,

    Vous n’êtes pas sans savoir que Madagascar connaît à nouveau une crise grave en 2009… Devant la révolte du peuple malgache face au coup d’Etat perpétré par le jeune Andry Rajoelina, la violence est de mise de la part des militaires dans la capitale de Madagascar ! Le moindre attroupement fait l’objet de tirs sans sommation, même si ce n’est pas en zone sensible tel le palais d’Ambohitsirohitra.

    Au jour d’aujourd’hui, nous ne savons toujours pas ce qu’il est advenu de notre compatriote Razily, l’homme au drapeau, qui a osé affronter seul les militaires et a ainsi été arrêté, courant avril.

    Par ailleurs, au vu de la vidéo http://www.topmada.com/2009/04/video-permis-de-tuer-a-madagascar-24-avril/, les militaires ont bien tiré sur les manifestants. En outre, l’Hôpital Ravoahangy Andrianavalona confirme l’admission de blessés par balle mais dont la liste est interdite de publication. Les évènements depuis le début de l’année témoignent d’une poursuite dans l’escalade de la violence. Pour preuve encore, la mort atroce d’une libraire (photo ci-jointe).

    De par son statut unique à l’échelon international et les pouvoirs que lui confère sa Charte fondatrice, l’Organisation internationale des Nations Unies peut prendre des mesures pour résoudre un grand nombre de problèmes.

    De cette charte, j’ai retenu le chapitre VII : Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression. "Cette action est sous l’égide du Conseil de sécurité qui met en place des mesures selon son constat de gravité de la situation ».

    Ce qui voudrait dire alors que nous devons d’abord demander la venue du Conseil de sécurité avant qu’il prenne des mesures ???!!

    Aussi, mes questions sont les suivantes :

    Combien de morts faut-il donc pour que le Conseil de Sécurité des Nations Unies vienne constater la gravité de la situation à Madagascar et ainsi prendre les mesures adéquates ?

    Combien d’atrocités doivent être encore commises pour que la Communauté Internationale et les Nations Unies réagissent fermement et nous aident, Peuple Malgache anéanti, à arrêter ce massacre ? A appliquer les sanctions non pas au pays dont le développement était probant ces 7 dernières années et qui est maintenant réduit en cendres, mais aux responsables de ces exactions ?

    En vous remerciant par avance de l’attention que vous voudrez bien apporter à ce message, je vous prie, Monsieur le Président, Messieurs, d’agréer mes salutations les plus sincères.

    Rota RAKOTOMALALA, une simple citoyenne franco-malgache qui demande à ce que son pays de naissance ne soit pas juste un « cas à traiter »

    • 4 septembre 2009 à 11:01 | Bena (#2721) répond à rota rakotomalala

      tout cela risque de tomber dans les oreilles de sourds. ils n’écoutent que leur ... derrière pour le seza.

    • 4 septembre 2009 à 12:00 | rota rakotomalala (#2628) répond à Bena

      je sais bien que mon mail a dû soit aller à la poubelle soit sous un autre tas de mails...

      je voulais surtout dire en publiant ce mail sur MT qu’ils sont en train de répondre à mes questions :

      "Combien de morts faut-il donc pour que le Conseil de Sécurité des Nations Unies vienne constater la gravité de la situation à Madagascar et ainsi prendre les mesures adéquates ?

      Combien d’atrocités doivent être encore commises pour que la Communauté Internationale et les Nations Unies réagissent fermement et nous aident, Peuple Malgache anéanti, à arrêter ce massacre ? A appliquer les sanctions non pas au pays dont le développement était probant ces 7 dernières années et qui est maintenant réduit en cendres, mais aux responsables de ces exactions ?"

      c’est à dire qu’ils attendent que la guerre civile ait lieu avant d’intervenir !!!

      après tout, nous ne sommes qu’un pays parmi tant d’autres, EN CRISE GRAVE mais j’aimerais bien connaître le niveau de gravité qu’ils prennent en compte pour intervenir...

    • 5 septembre 2009 à 11:04 | Lemurkata (#801) répond à rota rakotomalala

      En Afrique et même en Europe, les organisations internationales n’interviennent de manière décisive que lorsqu’il y a déplacements massifs de populations et massacres proches de l’épuration éthnique. On est loin de tout cela à Madagascar, et j’éspère qu’on en arrivera pas là avant de trouver une issue viable à cette crise qui n’en finit pas de jouer les prologations.
      « Zanahary ô, tahio ny tanindrazanay ... »

    • 7 septembre 2009 à 00:57 | niry (#210) répond à rota rakotomalala

      Bravo Rota. C’est peut être une goutte d’eau dans un océan mais c’est une goutte d’eau précieuse. Continuons ! Copions-collons (avec ta permission) et envoyons !

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