« Pour que toute grossesse soit désirée, que chaque accouchement soit sans danger, que chaque jeune soit protégé du VIH et du Sida et que toutes les filles et toutes les femmes soient traitées avec dignité et respect ». Les 8 médecins des points focaux (Melaky, Atsimo, Andrefana, Androy, Anosy, Diana, Sava, Betsiboka) mis en place par l’UNFPA, mettent essentiellement en exergue le secteur de l’eau, l’assainissement et la santé de la population. Une rencontre, une première depuis les 30 années de présence de l’UNFPA à Madagascar, s’est focalisée sur les modes de collaboration avec ces entités, et ce, en vue d’asseoir un partenariat dynamique dans l’exécution de son programme d’assistance.
Ces régions comme le reste du pays font aujourd’hui face à un certain nombre de problèmes sociaux tels que la mortalité maternelle (8 femmes par jour à l’accouchement), les grossesses précoces à l’origine des avortements mortels et des infirmités comme les fistules vésico-vaginales (157 pour 1000 naissances vivantes, issues des adolescentes de 15 à 19 ans), les violences en tout genre subies par les femmes, la crise alimentaire qui gagne du terrain ces temps-ci. Autant d’aspects qui justifient incontestablement l’intensification des réflexions pour une assistance adéquate et décentralisée.
Cette réunion sera suivie d’ici peu par celle des régions du Nord, à savoir Diana, Sava, Sofia et Betsiboka. D’ici la fin de l’année, deux sous bureaux de l’UNFPA seront ouverts à Antsohihy et à Toliara, ceci dans l’accompagnement de la politique nationale de décentralisation et déconcentration ainsi que la mise en œuvre de la Politique sectorielle « Santé et Protection Sociale ».
Recueilli par R. Volana A.
