Le dernier article de Sevane sur le Bonheur dans le numéro de Madagascar-Tribune.com du 3 avril, tout de bon sens à base du simple vécu personnel a amené beaucoup d’échanges ! Vaste sujet que celui de la recherche du Bonheur ou plutôt comment opter pour une ou des clés et s’ouvrir des points d’ancrage, mettre en œuvre des mesures concrètes et positives en faveur d’une vie simple mais heureuse.
Mais là où le bât blesse, et c’est un sujet courant en ce moment, c’est la dérive de nombre d’entre nous, au lieu d’élever le débat et se cantonner au sujet, nous voilà partis à railler l’auteure, à tout ramener aux problèmes actuels de notre pays, aux échanges virulents pro ou et anti Ravalomanana, Rajaolenia…. A la longue, avec tristesse, on finit par se lasser, se décourager….. On se dit que l’on se fait du mal, du tort entre nous, sans avancer vraiment sur le problème posé !
« Solutions locales pour le désordre Global »
Mes amis forumistes, il nous faut tous, dans le respect mutuel, la tolérance, le fair-play, l’acceptation du pluralisme culturel, social, de la diversité socio-économique nous engager pour mener un combat d’avant-garde.
L’internet et les techniques modernes de l’information et de la communication ont un pouvoir exceptionnel ! Il est urgent cependant que dans tous nos échanges, dans les sujets politiques, nous puissions faire émerger , dans notre pays, cette autre façon de faire de la politique, des propositions, des discussions qui placent les Éditorialistes des journaux, ceux qui nous lisent, les conseillers et les leaders politiques devant leurs responsabilités, pour qu’à Madagascar, grâce à nos contributions, à nos points de vue, nous soyons des « citoyens de l ‘autre politique » !
« Le Consensus est général »
Voilà 50 ans bientôt que nous sommes « indépendants » ! En attendant l’heure des bilans, on peut d’ores et déjà dire, en toute honnêteté que le constat est sévère pour nos dirigeants politiques successifs.
Notre pays, le « Peuple Malagasy » a continuellement progressé dans la pauvreté ! Avec une certaine indulgence, on peut dire que vers la fin de règne du Président Tsiranana, et sans doute en relation avec les retombées des Trente glorieuses, notre Tanindrazana a connu une certaine forme de développement harmonieux, sans secousse brutale ! Sinon, en toute sincérité, on peut clamer que le politique, n’a jamais mis ou privilégié « l’humain, le Malagasy » au centre de ses préoccupations ! En plus de l’humain », le politique a oublié, occulté complètement le « relationnel », « le vivre ensemble », l’environnement, la diversité et le pluralisme spécifique de notre pays ! Le profit, la division interethnique, le nivellement par le bas, la cupidité, la corruption…, la recherche des boucs émissaires… étaient leurs soucis majeurs.
Il est cependant important, par fidélité à l’Histoire, de mentionner que, très objectivement, Marc Ravalomanana était encore le seul homme politique malgache, depuis l’indépendance de l’île, à avoir eu une vraie vision du développement de son pays et à tenter de se donner les moyens de faire avancer les choses. En quelques années, il a réussi ce que personne d’autre n’a fait, ne serait-ce que pour les infrastructures routières ou le développement de l’agrobusiness. La cécité politique durant son deuxième mandat présidentiel reste vraiment incompréhensible…
Actuellement, et ceci depuis plus d’un an maintenant, nous sommes tous des otages de la situation politique. Plus de 90 % des malgaches n’ont pas souhaité cette dégradation socio-économique et cette instabilité institutionnelle !
« Le pire est le plus probable, mais le meilleur n’est pas impossible ! » selon Edgar Morin
« La Grande Ile fait partie des pays les plus pauvres du monde et ne doit, désormais, sa survie qu’à l’afflux des aides internationales et au développement d’une économie parallèle informelle où le népotisme, le copinage, l’affairisme, la vénalité et la corruption rongent, comme un gigantesque cancer, tous les rouages de la vie politique, économique, financière, sociale et culturelle du pays » (Professeur Roger Rabetafika).
Et nous faisons partie de ce segment de la population, avec un avantage certain de pouvoir communiquer avec des outils modernes et avec possibilité pour certains d’entre nous d’influer, de dénoncer, de corriger certaines options de nos dirigeants ! Aussi, au lieu de s’invectiver, de manquer de respect et de tolérance, de se traiter de tous les noms d’oiseaux… mettons nous d’accord sur le fait qu’il s’agit bien durant nos échanges d’un débat d’idées, notre poids peut être réel ou hypothétique et soyons donc, en toute sincérité, en notre âme et conscience, une minorité digne de respect, agissante pour une Cause Supérieure, le Bien-être social, économique de notre Nation et œuvrons pour un combat à la loyale pour la dignité du Peuple Malagasy !
Ne nous prêtons pas aux critiques faciles, aux partis pris, à l’à priori. Nous avons à œuvrer, à proposer des idées, des objectifs et que nous soyons capables de mettre en place des réseaux d’influence via la société civile, pourquoi pas, et soyons toujours vigilants, rigoureux, mais « positifs » ! Peut être cette crise, la énième depuis 1972, celle-ci peut être une « opportunité historique » bien qu’elle ait, n’est-ce-pas, accéléré des déséquilibres économiques, politiques, sociaux très profonds et elle dessine une grave crise de l’unité du pays !
Il nous faut proposer des alternatives, partant des perspectives du développement rural et durable, la bonne gouvernance, la solidité des Institutions, une construction économique vitale pour notre pays, ciblant des besoins spécifiques, l’éducation avec les écoles, le niveau de la santé avec des dispensaires fonctionnels, le développement du réseau routier, l’assurance de la sécurité des biens et de la population, des projets anti-dahalo, lutte contre la corruption , la défense de l’enfance, les droits de la femme, le réseau du micro-crédit, la valorisation de l’artisanat, du commerce éthique et le développement du tourisme vert ! Vaste programme où beaucoup de forumistes ont de l’expérience, du savoir faire et des idées innovantes….
Chaque province et les territoires doivent être la bonne échelle ! Toutes ces propositions, nos échanges constructifs et non systématiquement des querelles conflictuelles doivent montrer qu’il n’y a pas de fatalité ! Quelles que soient les influences des grandes Nations qui se disputent leur hégémonie, défendent leurs intérêts, en oubliant les besoins réels de la population, notre engagement doit être un mouvement qui va de la base vers le sommet, et axé sur la défense des plus humbles, des « petites gens » et qu’en fin de compte peser et montrer qu’en 2010, après 50 ans d’indépendance, nos dirigeants et le Peuple pensent que l’avenir des futures générations doit être entre leurs mains !
Il est temps d’élever le débat après avoir tous convenu et fait le constat du Professeur Roger Rabetafika qui a écrit récemment que « Le sous-développement chronique de Madagascar, « conséquence dramatique de quatre décennies de régression quasiment ininterrompue des niveaux de vie » s’explique peut-être aussi, et sans doute principalement, par les turpitudes de ses dirigeants politiques et l’inadéquation de ses principales institutions, lesquelles ont ouvert la voie à de graves dérives en matière de gouvernance ».
Notre ambition, c’est de s’approprier la fantastique percée des sciences et technologies de l’information et de la communication pour insuffler avec conviction les solutions à visage humain et spécifiquement « malagasy » pour ce vivre ensemble ! Et comme l’écrit si admirablement bien Monsieur le Professeur Rabetafika « se donner les moyens de la réalisation de cette noble mission, pour que triomphent enfin dans ce merveilleux pays, non pas les hommes ni les mouvances politiques, mais les nouveaux projets de société et les programmes de développement viables et réalisables qui lui ont tant manqué au cours de ces dernières décennies. »
Alors, on peut avec ce brassage d’idées, de projets, d’échanges, on aura peut être apporté notre pierre de construction de cette Belle Nation et son digne Peuple, dirigé par un « nouveau Président de la République qui aurait à la fois « la naïve droiture » » d’Albert Zafy dans la conduite des affaires nationales, « la belle prestance » de Didier Ratsiraka, du temps de sa splendeur, au niveau international, « l’instinctive habileté » de Marc Ravalomanana dans les activités économiques et, enfin (soyons fous), « l’insolent jusqu’au-boutisme » d’Andry Rajoelina, le tout dans le seul, unique et exclusif « intérêt supérieur de la Nation » ! selon le Professeur Rabetafika.
Cette haute autorité organiserait ensuite, le plus rapidement possible, de nouvelles élections, pour départager par les urnes tous les prétendants à des fonctions publiques…
Ces consultations seraient organisées sous la surveillance étroite d’observateurs internationaux, pour garantir l’égalité des chances des candidats et, surtout, la liberté de choix de chaque citoyen.
Enfin, comme tout ceci est parti de l’article de Sevane sur le Bonheur, permettez chers compatriotes forumistes de conclure en vous proposant cette formule de Albert Schweitzer. « J’ignore quel sera votre destin, mais une chose est sûre : parmi vous, les seuls qui connaîtront le bonheur sont ceux qui auront cherché et trouvé comment servir autrui » !
C’est une contribution d’un simple citoyen, « lambda », un militant convaincu, qui veut affirmer sa fidélité aux valeurs et traditions Malagasy et son attachement et sa gratitude au Peuple Malagasy !
Vos commentaires
Bonjour,
Bien voilà.....
Il est vrai que certaines personnes ne s’intéressent plus du tout à la crise mais à autre chose.
Il était temps je pense, qu’il y ait un petit rappel à l’ordre et FAHALALAM-POMBA. Dès fois les conversations tournent autour de je ne sais pas quoi d’une telle ou telle personne, c’était fatiguant quand on pense que ce n’est qu’un avis qu’on fait connaître aux compatriotes....quand on commence à chercher d’où vous êtes origine, de quel coin vous êtes, on voit bien qu’on ne parle pas de la crise dans ce cas là.
Merci Monsieur Nato Aimé
Bonjour
J’adhère complètement ...
Il faut croire en l’homme...
Il nous faut retrouver la fierté ... le sens du collectif et le respect de l’autre ... pour le respect de soi même ... retrouver les énergies positives, sans lesquelles aucune projection vers le futur n’est possible... En acceptant les divergences d’opinion, parce qu’elles font la vie ...
Merci à vous, Monsieur Nato Aimé
On ne peut qu’être d’accord avec la majeure partie de ce qui est écrit là-dessus. Mais, le passé est le passé : tous les dirigeants passés ont failli d’une manière ou d’une autre. Il est par exemple complètement invraisemblable que quelqu’un comme Ratsiraka qui a été rejeté par le peuple et non sans raison -vu l’état du pays pendant le plus de décennie où il a été au pouvoir- ait pu être « recyclé » par le GIC. Madagascar doit prendre exemple sur les « bonnes pratiques » d’ailleurs : aux Etats-Unis par exemple, on ne peut imaginer des anciens présidents qui ont été chassés (Carter) ou candidats éliminés (Al Gore, John Kerry) vouloir se recycler pour revenir dans le circuit.La démocratie ou une bonne gouvernance est/doit être l’affaire de tout le monde à son niveau, et ainsi Madagascar avancera, encore faut-il que le bateau prenne la bonne direction et cela n’a pas été le cas jusqu’à maintenant.
monsieur Nato
effectivement les échanges avec Mme Sevane, ont pu étre un peu vif,
http://www.madagascar-tribune.com/BIB-vs-PIB,13827.html#forum46628
Pour ma part , son emportement ne met un terme a la discussion
bien a vous
mpirenireny ela
http://www.igmors.u-psud.fr/spip.php?article228
cher monsieur,
suite à vos conseils, nous allons lire l’article de Mr le Professeur Roger Rabetafika
la référence que vous citez,est elle l’article paru dans le forum, « sobika »
27/01/10 : 50 ANS DE VIE POLITIQUE POST COLONIALE A MADAGASCAR : L’INNOMMABLE DESASTRE, Roger RABETAFIKA
http://www.sobika.com/madagascar-informations/news_1911.php
des extraits de son ouvrage sur « Réforme fiscale et révolution socialiste à Madagascar Par Roger Rabetafika »
sont consultables sur« google book »
http://tinyurl.com/yytenns
veloma
Bonjour à tous,
Juste un petit point d’ordre : il ne faut pas donner à César ce qui ne lui appartient pas.
L’auteur de cet excellent et vibrant plaidoyer pour davantage d’éthique dans les forums Internet, en reprenant à plusieurs reprises dans son intervention, certaines parties de mon article sur « les 50 ans de vie politique post coloniale ... » m’affuble du titre de « professeur », que je ne suis pas, il faut bien le noter.
Tout au plus serais-je un observateur attentif, peut-être averti, de la vie de notre chère patrie, qui enfourche son clavier de temps à autre pour dénoncer la mauvaise gouvernance et les dérives de ses dirigeants politiques, mais parfois lassé également de voir les choses ne pas avancer, et qui a ainsi l’impression de donner des coups d’épée dans l’eau depuis plus de 20 ans maintenant.
Comme je n’ai pas le « bonheur » de posséder une liaison internet à temps plein, je me suis ressourcé sur le dernier article de Sévane et les commentaires qui en ont découlé.
En parlant de cet article, je remercie Sevane pour cet édito, c’est vraiment un bouquet de fraîcheur dans ce monde où les gens courent plutôt à un besoin matérialiste, sinonyme de serenité.
Bien que ventre vide ne sourit pas, ventre trop plein aussi n’invite pas à sourire !
Je n’ai jamais vu un marché où l’on peut acheter le bonheur sauf si on se réfère à un poème de Randrazanamihoatra que je m’offre le plaisir de partager avec vous :
Ao an-tsaina
Ao an-tsena
Hita ao izao tontolo izao
Ao an-tsaina
Ao an-tsena.
Le bonheur est donc pour moi une vue de l’esprit. Hoy ilay raiamandreny izay, rehefa mandeha ka samy reraka, izay mitaraina no tena reraka.
Positiver les choses est donc une façon d’améliorer la vue des choses.
Comme par exemple, heureusement qu’il y a eu le Petit, sinon nous n’aurons pas su que nous vivions dans le bonheur d’avoir quelqu’un pour se soucier de notre pays à notre place (Ra8 et son développement).
Mon bonheur à moi aussi, ne se lit pas dans l’envie que les autres ont de ma situation !
Mon bonheur ne dépend que de moi ; par exemple, je joue au foot, même à 50 ans et, le plaisir que j’en ressens est tout à moi et, j’en jouis au moment de l’acte sans que j’aie besoin de me référer au bonheur de mon antagoniste.
Mais passons à l’édito de Nato Aimé.
Il peut être que notre bonheur à nous aussi est de trouver un certain plaisir à se lancer des piques (parfois acérées, des fois non piquantes), ce qui n’élève pas le débat des forums.
Qu’importe un an, deux ans, même cinq ans dans la vie de la Nation, ce n’est que nous, protagonistes qui ne le supportons pas aussi, lançons nous déjà dans ce que sera demain.
Demain pour moi évidemment dépendra de ce que nous voulons en faire mais la crise que nous traversons actuellement (c’est vrai que personne ne la nie maintenant) nous aide déjà à voir notre futur.
Mes idées à moi sont donc très simplistes et si, elles vous semblent voguer au dessous des vagues, rendez-les moi car elles sont miennes, je pars donc de l’image d’une 4ème République créée consensuellement et, avec des dirigeants élus démocratiquement :
1° - Plus jamais du laisser-faire impunément : que chaque dirigeant ne se croit plus au dessus des lois.
2° - Créer un watchdog associates organisation (waoh !), organisme non gouvernemental genre association des consommateurs, qui se chargera d’éplucher les actes des dirigeants, de façon à ce qu’ils ne puissent agir pour se faire la belle avec nos impôts !
3° - Activiser cette association légalement, pour qu’elle puisse intercéder dans les tribunaux dès qu’il y a magouille.
4° - Critiquer les dirigeants mais de façon positive pour qu’ils suivent le droit chemin.
5° - Octroyer des bons points pour les dirigeants compétents, et le faire connaître à la population pour qu’ils puissent faire le bon choix aux prochaines élections !
6° - Ne jamais engager dans cette association des gens qui ont une couleur politique pour que l’organisation ne soit pas un tremplin pour eux ; le mieux serait des gens assagis qui n’ont plus à prouver leur point de vue par des actes politiques.
7° - Eduquer la population pour qu’elle ne se laisse plus berner par les bonnes paroles, sinonymes d’arnaques.
Ainsi, serait mon bonheur à moi, le plaisir de participer pour un meilleur être et, ne pas subir sans avoir agi sur le courant de l’histoire de mon pays.
« Voilà 50 ans bientôt que nous sommes « indépendants » ! En attendant l’heure des bilans, on peut d’ores et déjà dire, en toute honnêteté que le constat est sévère pour nos dirigeants politiques successifs. »
Pourquoi toujours blâmer nos dirigeants ?
– le 1er qui a herité d’un pays néo colonisé et dont le mentor etait toujours aussi présent,
– le 2è voulant mettre en place l’idéalisme socialiste et peut être avec un patriotisme assez prononcé, de par les circonstances à l’époque ;
– le 3è qui a voulu instauré la vraie démocratie en donnant un peu trop la parole aux pseudo représentants des peuples ;
– et voilà le 4ème qui a porté haut et fort, dans un mélange de marketing sociétal et de religion, l’espoir d’un peuple qui a tant espéré, et qui il faut l’admettre, est arrivé partiellement a tenir le flambeau jusqu’à ce que
– le 5ème, de fait, a porté la frustration des éternels rebelles, peut être bien avec une certaine volonté et un honnête courage, mais dont les expériences n’arriveront jamais à porter cette vision d’un raiamandreny, de par son âge, son impulsivité, son immaturité et j’en passe ...
Bref, pourquoi on se le demande pas, nous les malgaches, en commençant par ce réflexe de faire porter le fardeau à un seul homme, et dont la plupart ne connaît même pas la petite vie de chacun ... la vérité c’est que nous les malgaches, on espère trop ... on espère et on fait rien pour concrétiser cet idéal.
Un peuple n’atteindra jamais l’épanouissement si il n’ en acquiert pas le sens primo, rejoignant ce BIB dont notre chère Sévane a évoqué.
j’adhère tout à fait à votre analyse mais put-être avons-nous les dirigeants que nous méritons ; le chemin est encore long, et je pense que l’on ne peut pas tout avoir tout tout de suite , mais il faut commencer. D’abord, des échanges dans le respect, sans forcément avoir toujours les mêmes idées, si on veut être productifs
Différentes motivations aménent le forumiste à intervenir ou à réagir. Du vrai plaisir à échanger, à critiquer, à polémiquer, à se montrer, à se faire lire, à se lire, etc
Toutes sont humaines, peut être certaines méritent le mépris.
Mais, est ce que la tolérance a une limite que l’on veut instiller par l’éthique ?
Il y a tant à dire sur ce vaste panorama que vous nous dressez là.
Comme vous, nous n’en revenons pas de « cette cécité politique qui a marqué le 2nd mandat de Ravalomanana », et qui a causé tant de dommages qu’il n’a même pas su envisager, alors que son oeuvre de reconstruction nationale commençait à porter de beaux fruits...
Mais comme on dit : « Ny rano raraka tsy azo raofina intsony » : le pari porte désormais sur l’avenir. A nous d’en faire un socle solide et riche dans sa diversité, pourquoi pas aussi à travers les échanges parfois tumultueux, en tout cas toujours sincères, au sein de ces colonnes ?
On est toujours heureux de découvrir de nouvelles plumes dans cette rubrique. En plus, vous nous avez donné l’envie de lire cet ouvrage du Pr R. Rabetafika, auquel vous vous référez à diverses reprises. A un prochain édito, alors ?
Retroussons
J’allais rajouter : « Retroussons nos manches, et surtout, gardons un oeil vigilant ». Car comme vous semblez si bien l’expliquer, les vicissitudes relèvent plus du laisser-aller que de la pure fatalité. Alors seulement, nous cesserons d’être les jouets des circonstances...
Bonjour Maminah,
Juste un petit point d’ordre : il ne faut pas donner à César ce qui ne lui appartient pas.
L’auteur de cet excellent et vibrant plaidoyer pour davantage d’éthique dans les forums Internet, en reprenant à plusieurs reprises dans son intervention, certaines parties de mon article sur « les 50 ans de vie politique post coloniale ... » m’affuble du titre de « professeur », que je ne suis pas, il faut bien le noter.
Tout au plus serais-je un observateur attentif, peut-être averti, de la vie de notre chère patrie, qui enfourche son clavier de temps à autre pour dénoncer la mauvaise gouvernance et les dérives de ses dirigeants politiques, mais parfois lassé également de voir les choses ne pas avancer, et qui a ainsi l’impression de donner des coups d’épée dans l’eau depuis plus de 20 ans maintenant.
Nouvelles plumes ? Pas vraiment, disons plutôt vieux clavier !
« Saina gasy dadabe », que je remercie personnellement pour la publicité qu’il fait d’un ouvrage que j’ai publié en ... 1990 nous renvoie ainsi sur un site que je ne connaissais même pas.
http://tinyurl.com/yytenns
Un article bien pensé, une vue objective allié à un esprit de conciliation tourné vers l’avenir, une bonne dose d’optimisme...Merci pour votre écrit, M. NATO Aimé, je pense qu’on en avait bien besoin...Puissent vos voeux (et je les partage) se réaliser sur la tenue d’élections libres, etc. Et merci aussi d’avoir su extraire de chacun de nos dirigeants successifs les qualités qu’ils recelaient en eux, sans avoit été obnubilé par leurs défauts (osez jeter la première pierre si vous n’avez pas péché vous-même ; je n’ai pas forcément voté pour l’un d’eux, mais reconnaissons-leur certains mérites...). Il est vrai que « ny fandio iray siny tsy mahaleo fandoto iray tandroka ». On a toujours tendance à ne voir que le mauvais côté des choses, alors qu’il faut reconnaître-soyons honnête-que chacun avait réalisé quelque chose en son temps, eût-elle été minime, même si, admettons-le aussi, que tous n’ont pas été des enfants de choeur...
Que vive la nation, que vive Madagascar, plaçons nos espoirs en des lendemains meilleurs, le soleil finira bien par briller dans ce pays béni de Dieu...Tsy tokony ho kivy isika fa tsy maintsy mba hanana ny anjara-masoandrontsika isika fa tsy hitoetra fadiravona eto mandrakizay...Mahereza daholo !
Bravo ! A voir et à suivre un peu plus près !
Eloge de la métamorphose , par Edgar Morin
« Le probable est la désintégration. L’improbable mais possible est la métamorphose. »
cette citation de E. Morin, a été publié dans le journal « Le Monde » du 10/01/10,
et reprise sur blog « Kinoks », texte intégral,
http://kinoks.org/article.php3?id_article=388