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Politique

Rajemison Rakotomaharo

Dans la logique des choses, ... vers la victoire

lundi 3 décembre 2007 |  1465 visites 
« Je n’agis pas à titre personnel mais au nom
et sous la diligence de mon Parti ».

Avec son poulain, l’appareil de son parti TIM, les soutiens tous azimuts et les différentes réalisations d’une très grande visibilité, Rajemison Rakotomaharo veut séduire au maximum tout Tanà. Rajemison Rakotomaharo livre son analyse et sa vision des choses .

• Quel sens donnez-vous à votre titre de directeur des campagnes ?

- Rajemison Rakotomaharo : Un véritable défi. Partout dans le monde, la capitale est toujours un monde vraiment à part. C’est un petit Etat dans un grand Etat. Par contre, je n’agis pas à titre personnel mais au nom et sous la diligence de mon Parti. J’agis au nom des différentes organisations qui viennent soutenir notre candidat en ayant été convaincues de ses différentes réalisations. Depuis la gestion de la ville par le parti TIM, nous avons pu transformer la capitale en une ville moderne .

• Raisonnez-vous en termes de réalisations pour convaincre l’électorat ?

- Ce n’est pas une condition suffisante. Je sais que c’est une longueur d’avance énorme pour Hery Rafalimanana. En huit mois il a révélé au public qu’il est un homme de résultats et un grand gestionnaire. En le nommant PDS, le président de la République a fait un très bon choix. Il faut dire aussi qu’il a bénéficié des concours de circonstance qui lui ont donné la chance pour s’épanouir dont la tenue des Jeux de la francophonie et le sommet de Métropolis.Toutes ses réalisations sont déjà dans le chapitre du passé et pas plus que le présent qui sont des réalisations des droits légitimes de la population tananarivienne. Avoir une ville-vitrine est un droit légitime d’une nation jalouse de sa fierté et de sa dignité. Il faut donc pour convaincre un électorat tourné vers l’avenir, avoir une vision de ce que sera Antananarivo dans un an, deux ans, 10 ans. Développer la ville ne signifie pas sacrifier sa population mais l’épanouir au rythme de développement imposé par le changement rapide du visage urbain comme a déjà fait remarquer à plusieurs reprises le candidat Rafalimanana. Tout ce que je raconte d’ailleurs ici est déjà défini explicitement par Madagascar Action Plan.

• À votre avis le candidat Hery Rafalimanana représente quel groupe social ?

- Membre du parti TIM et candidat présenté par le parti en même temps, il est à la fois un candidat d’ouverture. Cette dernière étiquette découle des relations qu’il a tissées durant ses huit mois de gestion de la ville. C’est une bonne chose car cela résoudra la bataille des lois des nombres pour la victoire.
Socialement, notre candidat est l’homme de toutes les classes sociales.
En vous suivant, on a déjà l’impression d’une assurance de la victoire.
Il n’y a pas d’optimisme aveugle. Nous sommes très réalistes. Nous dirons tout simplement que notre victoire est dans la logique des choses.

• Le taux d’abstention de la dernière élection vous fait-il peur ?

- Ce sont deux choses tout à fait différentes. L’élection législative est trop souvent sanctionnée d’un mauvais taux de participation à Madagascar. Il y a un paradoxe de relation parlementaire/population.

Cette fois, il s’agit d’une élection de proximité par excellence. Le maire c’est la gestion de la ville et de son développement dans le sens plein du terme.

• Quand on parle de la CUA, c’est l’ombre de l’ancien maire Ravalomanana qui plane toujours

- C’est tout à fait normal. Son arrivée à la mairie en 1999 a été un déclic pour sortir la ville de sa torpeur. Deux ans seulement à la mairie, ses résultats étaient extraordinaires. On ne doit jamais oublier cela. Maintenant en tant que président de la République, il voit Antananarivo dans un ensemble plus vaste à l’échelle nationale. Il ne faut pas oublier non plus que pour qu’il y ait des résultats, il faut qu’il y ait des continuités et non pas des ruptures. Notre candidat Hery Rafalimanana incarne cette continuité et je suis sûr que l’électorat tananarivien est totalement de mon avis. Il a déjà démontré cette capacité durant ses huit mois de fonction a la tête de la commune. Hery Rafalimanana ne peut que donner à Antananarivo et à sa population l’image exigée par l’air du temps dans ce monde en pleine ébullition et nous allons le porter vers la victoire.

Recueilli par Raw

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