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Editorial

Danger public

vendredi 29 février 2008 | Manjaka Hery |  3053 visites 

Un agent de la police nationale remarque un taxi-be qui fait descendre des passagers hors de l’emplacement réservé à cet effet.

Furieux par l’attitude du receveur, un motard de la police nationale, de passage sur les lieux, a ordonné au chauffeur du taxi-be de s’arrêter et de montrer tous les papiers de sa voiture. Après une première vérification, il a exigé aussi l’attestation de visite technique de la voiture.

« Lisez la dernière date qui figure sur votre attestation de visite technique » ordonne l’agent de police au chauffeur tout en haussant le ton. « Le 26 février 2008 » répond le chauffeur qui a été surpris par ce qu’il vient de lire tout en tremblant de peur.

« Vous osez circuler avec une voiture sans visite technique ! » interpelle l’agent de police. Puis la suite du dialogue est inaudible. Sans doute que l’agent a fait comprendre au chauffeur le danger qu’il fait courir à tous ses passagers ; car finalement la visite technique est primordiale pour la mise en circulation d’un véhicule.

Les passagers ont seulement entendu l’agent ordonner au chauffeur de conduire sa voiture vers le commissariat de Tsaralalàna. Le chauffeur a demandé à l’agent un papier l’autorisant provisoirement de circuler pour amener ses passagers à leurs destinations avant de ramener la voiture au poste de commissariat central Tsaralalana. Mais l’agent a refusé.

Les avis des passagers sont partagés. Certains condamnent les passagers qui ont demandé de descendre. D’autres ont condamné l’agent de police en l’accusant de vouloir un pot-de-vin. Quant au chauffeur, il s’en est pris au propriétaire de la voiture.

Le fait est que la visite technique est la confiance technique et la moindre des assurances des passagers qui empruntent ces moyens de transport.