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Divers

Formation professionnalisante

Création d’un laboratoire, un investissement de 10 millions d’Ariary

samedi 18 août 2007 | Lanto

La formation professionnalisante joue un rôle primordial dans le développement économique du pays, étant donné que les ressortissants sont immédiatement aptes à intégrer le monde du travail. Cependant, la création d’un établissement de formation à vocation professionnalisante requiert d’importants investissements notamment dans la mise en place des laboratoires explique, Ralamboranto Laurence, recteur de l’Université privé, Athenée Saint Joseph Antsirabe(ASJA).

Le PIC et GEFP comme partenaires

L’existence de laboratoires est incontournable dans le cadre d’une formation professionnalisante, car contrairement aux cours basés sur la théorie moyennant tout simplement de centres de documentation ou de bibliothèques, cette dernière met plutôt en avance les pratiques et les visites de terrain.

En ce qui concerne l’université Athenée Saint Joseph Antsirabe, cinq laboratoires y sont créés : un pour la transformation physico-chimique, un pour l’analyse sensorielle, une mini-laiterie, un laboratoire de sciences de la terre et une lapidairerie. Et trois autres pour l’informatique. Le coût d’investissement dans la création d’un laboratoire s’élève en moyenne à 4000 euros soit Ar.10 millions. L’Université a noué des partenariats avec d’autres universités comme celles de la Réunion et d’Antananarivo mais aussi avec de différents projets qui la soutiennent financièrement.

Récemment, elle est entrée en collaboration avec le projet Pôle Intégré de croissance (PIC) et le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) pour la mise en œuvre d’une formation sur le textile pour combler le manque de cadres techniciens qui mine l’épanouissement de ce secteur. Trois laboratoires seront en effet créés et équipés. En attendant, les pratiques se feront au sein des entreprises membres du GEFP comme la Cotona. Les formations seront, dans les trois premières années, assurées par quatre formateurs étrangers et cinq locaux.

Par ailleurs, l’adhésion au système LMD (Licence Masters Doctorat) est désormais aussi indispensable notamment pour la poursuite des études à l’étranger. Face à ce nouveau défi, une réorganisation s’impose, surtout au niveau des enseignants. Selon, Laurence Ralamboranto, elle concerne surtout le volume horaire, la semestrialisation et les modules. Cette restructuration a été entreprise depuis l’année dernière bien que les textes administratifs sur le LMD comme ceux relatifs à l’accréditation ne soient pas encore mis en forme.

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