La déception a certainement envahi le jeune opérateur présenté, ou du moins pressenti ou sollicité pour être tête de liste du parti au pouvoir pour l’élection au Conseil régional d’Antananarivo Renivohitra. Le fils Rasolojaona « a été sollicité » pour être le joker du TIM Antananarivo Renivohitra qui craignait une vive concurrence de la part de l’opposition. Cette dernière en effet aurait pu se présenter sous l’étiquette indépendante et défaire encore une fois le parti au pouvoir. Mais comme le TIM ne voyait rien venir, il a préféré au dernier moment faire cavalier seul et se priver de ce candidat d’ouverture, un jeune qui a la côte auprès d’un électorat jeune qu’on craint beaucoup depuis la surprise TGV des communales.
En tout cas, le motif invoqué pour expliquer cette déconvenue de dernière heure, comme quoi le dossier du jeune Tahiana de la radio RDJ était incomplet, est fallacieux. Un grand parti tel que le TIM ne peut pas s’organiser de cette manière, qui plus est le TIM Antananarivo Renivohitra. Nous aurions compris si c’était un Fok-Tim d’un quartier enclavé dans le fin fond d’Anosibe An’Ala ou de Soalala.
Quand bien même le motif était vérifié, le doute est toujours permis quant à la volonté du TIM de porter cet opérateur en tête de la liste du TIM. Beaucoup en tout cas doutent car personne n’est sans savoir que quand le TIM le veut, il peut. Qui aurait pu vérifier si les dossiers déposés sont effectivement complets ? En tout cas pas les journalistes si l’on se réfère aux obstacles auxquels ils sont confrontés au moment où ils exercent leur métier, notamment auprès de nombre d’autorités, qui trouvent toujours des motifs pour les envoyer balader.
Si le TIM le voulait vraiment, il pouvait toujours déposer le dossier auprès de la Préfecture qui lui aurait délivré un récépissé provisoire. De plus le tribunal administratif peut ordonner la reconsidération de certains dossiers déclarés incomplets par la CAVEC en donnant un nouveau délai de 45 heures pour permettre aux candidats concernés de régulariser leur cas. Si au bout de ce nouveau délai, ces derniers n’arrivent pas à compléter leurs dossiers, c’est là seulement que le dossier est définitivement rejeté et la liste invalidée.
En d’autres termes, le TIM Antananarivo Renivohitra avait encore devant lui, 45 heures en plus des 72 heures imparties à la Préfecture pour examiner et statuer sur le dossier.
Comme les décideurs TIM ont choisi, le jeune opérateur RDJ peut continuer à s’adonner encore plus librement et plus à fond à ses amours, la gestion et la radio, l’animation et les compétitions de running. Tous des champs d’expansion où la concurrence est plus saine car réglementée.
