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Divers

Emeraude à la Réunion

Contre-expertise d’une délégation malgache

mercredi 26 septembre 2007 | Lanto

Béryl vert ou émeraude. Effectivement, une pierre de couleur verte de 536 kilos est exposée dans un musée de la Réunion. D’après les informations fournies par les médias réunionnais, il s’agit de pierres précieuses, en l’occurrence de l’Emeraude, provenant de Madagascar, placée actuellement sous haute surveillance. Hier, lors d’une conférence de presse, le ministre des Mines, Donat Andriamahefaparany a précisé l’existence de cette pierre. D’après ses propos, l’exportation du béryl vert a été déclarée auprès du ministère. Étant donné que c’est une pierre industrielle, le certificat de conformité a été délivré par la direction régionale du ministère le 22 août dernier. La valeur sus-mentionnée s’élève à 30 000 euros. Si c’est de l’émeraude, qui est une pierre précieuse, ce montant est de loin ce qu’elle vaut. En fonction de la qualité, le prix du gramme peut s’afficher entre 50 à 200 dollars. Et, selon les estimations 30 à 40% de ce bloc est constitué d’émeraude ou de béryl.

Possible rapatriement

De même, du côté des douanes françaises, les formalités ont été aussi respectées. Le béryl vert a été bel et bien déclaré, et la déclaration fut avisée le 27 août dernier. Or, la presse réunionnaise a divulgué que cette pierre a été exposée depuis maintenant six mois.

« Toutes les informations doivent être justifiées », a souligné le ministre.
Par ailleurs, il a souligné qu’une délégation malgache composée des techniciens de son ministère, des ministères des Finances et du ministère des Affaires étrangères partira très prochainement, juste après l’aval des services douaniers français sur les lieux. L’objet de sa mission étant de procéder à une contre-expertise et de confirmer si c’est bel et bien de l’émeraude.
Au cas où les déclarations seraient fausses, l’Etat malgache va entamer des négociations politiques avec les autorités françaises afin que ce bloc de pierre soit rapatrié, car une émeraude de 100 kilos demeure une pierre rare, un patrimoine. En fait, des laboratoires français y seront aussi présents pour éviter les contestations.

De plus, tout individu concerné par cette affaire serait sanctionné par la Loi. Les informations afférentes à la provenance de la pierre sont en cours d’étude. À souligner que la société qui l’a exportée est connue. Dans le cas contraire, l’affaire serait classée. Toutefois, les efforts du ministère pour formaliser le secteur et abolir l’exportation illicite de pierres précieuses seront renforcés.

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